prix annuel
Pour sa troisième et dernière sélection, le jury, présidé par le patron de presse Jean Miot, a notamment choisi, pour le cru 2012, une saillie de Bernard Cazeneuve, alors porte-parole de François Hollande : "L'heure d'été aura surtout un avantage : c'est une heure de moins de Nicolas Sarkozy".
François Goulard (UMP), est présent pour avoir dit : "Etre ancien ministre, c'est s'asseoir à l'arrière d'une voiture et s'apercevoir qu'elle ne démarre pas". Thierry Mandon, qui a battu dans l'Essonne le député UMP sortant Georges Tron, soupçonné de harcèlement podologique, pour avoir lancé: "ça lui fera les pieds !".
Nadine Morano avait déclenché des rires grinçants en disant: "Me faire passer pour quelqu'un de raciste, je trouve cela choquant. Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu'une arabe". Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle a décoché: "Je n'ai pas l'habitude d'être seul : on arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe".
Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes, concourt pour avoir ironisé, à la veille des primaires PS: "Ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage".
Le lauréat 2011 avait été Laurent Fabius lauréat pour : "Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous...".
(source : AFP)