changement de méthode
Le nouveau président, âgé de 50 ans, a été maître de conférence, puis professeur des universités à l’IUT de Belfort-Montbéliard de 1992 à 2011. Jacques Bahi, qui a un curriculum vitae impressionnant, a annoncé d’emblée des changements par rapport à son prédécesseur. Non pas sur le fond, mais sur la forme.
La mise en œuvre du PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) entre la Bourgogne et la Franche-Comté sera non seulement poursuivie, mais prolongée, peut-être avec le statut de Grand établissement.« Jusque-là, on parlait beaucoup, on faisait peu », a lâché Jacques Bahi lors de son premier point-presse.
« On était des suiveurs par rapport à la Bourgogne. Avec l’UTBM (Université de technologie de Belfort Montbéliard) et l’ENSMM de Besançon (Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques), l’Université de Franche-Comté sera en mesure de tenir tête aux Bourguignons. Mais, le plus dur sera de convaincre l’UTBM ».
« Je suis convaincu que le point d’équilibre se trouve avec l’UTBM et le nord Franche-Comté en général. Si on veut peser, il faut que le nord Franche-Comté soit partie prenante », a estimé le nouveau président.Dans le cadre du projet de rapprochement avec la Bourgogne, Jacques Bahi souhaite que la Franche-Comté « affirme son rôle de leader.