Avant la cérémonie d’ouverture jeudi soir, une artiste patineuse, de nationalité russe, a chuté mardi durant la répétition à la patinoire et a été « grièvement blessée », a indiqué mercredi la police. « Sa vie est en danger », a ajouté la police.
Les JOJ (9-22 janvier), qui ont toujours constitué un véritable "laboratoire" sportif, selon les organisateurs, verront une fois de plus l'entrée de disciplines nouvelles parmi lesquelles le hockey sur glace 3X3, disputé sur la largeur du terrain.
Mais aussi le combiné nordique féminin (saut à ski et ski de fond) qui entrera également au menu des Mondiaux seniors l'hiver prochain.
Et comme les JOJ ont toujours permis d'inaugurer des épreuves devenues par la suite olympiques, il est permis d'imaginer le combiné nordique féminin au programme des JO d'hiver 2026 à Milan/Cortina d'Ampezzo, une ambition déclarée de la Fédération internationale de ski (FIS).
Pratiqué depuis les années 50, avec de profondes racines en Suisse et des épreuves aussi célèbres que La Patrouille des Glaciers, le ski-alpinisme fait également son entrée au programme des JOJ.
Trois épreuves seront disputées à Villars-Gryon: une course individuelle, un sprint et un sprint relais par équipes.
Des épreuves en France
Autre nouveauté, soutenue par le CIO et qui pourrait inspirer de futurs JO, les épreuves se répartissent sur deux pays: trois cantons suisses ainsi que le département français du Jura.
Le canton de Vaud accueille une majorité des épreuves avec notamment les sports de glace (Lausanne), le ski alpin (Les Diablerets) ou le ski de fond (Les Brassus). Champéry, dans le Valais, organise le curling et St-Moritz, dans les Grisons (est) héberge le bob, la luge et le patinage sur glace qui se déroulera en plein air sur le lac.
Tout près de la frontière, dans le Jura français, le biathlon, le combiné nordique et le saut à ski seront disputés sur le massif des Tuffes, à Prémanon, site du Centre technique national de ski nordique.
Autre innovation qui permet de diminuer les exigences en termes de capacités d'hébergement : les sportifs viendront en deux vagues, la seconde chassant la première et le programme sportif s'articulant sur deux périodes distinctes.
La première vague qui dure environ une semaine comprend notamment le ski alpin, le biathlon et le patinage artistique. "Cela répond aux recommandations du CIO, en particulier pour augmenter l'impact, le nombre d'athlètes participants et donc le niveau de performance", explique le comité d'organisation.
Ainsi la participation augmente-t-elle d'environ 70% par rapport aux premiers JOJ d'hiver à Innsbruck en 2012. De plus, ces JOJ afficheront une absolue parité avec 940 garçons et 940 filles.
Après les chefs de mission arrivés dimanche, les premiers athlètes ont débarqué mardi dans la capitale olympique qui, bizarrerie de l'histoire, héberge certes depuis 1915 le siège du CIO mais n'avait jamais encore accueilli de Jeux estampillés "olympiques".
(Avec AFP)
L'artiste de cirque @EmiVauthey passe la torche à Gina Zehnder, la plus jeune membre de la @SwissTeam à #Lausanne2020 #YouthOlympics qui allume la flamme olympique ?pic.twitter.com/sC50mnMZIZ
— Lausanne 2020 ?? Winter Youth Olympic Games ??? (@lausanne2020) January 9, 2020