JP Chevènement : "On va aller vers un mauvais accord pour maintenir la Grèce dans l'Europe"

Publié le 06/07/2015 - 14:38
Mis à jour le 06/07/2015 - 14:38

Sur Europe 1, Jean-Pierre Chevènement s’est exprimé suite à la victoire du non au référendum grec.

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, ancien président d'honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen):

"Ce +non+ très fort aura des conséquences, contrairement au non français ou hollandais de 2005 qui avait été enterré à travers le traité de Lisbonne (...) Les Grecs ont refusé le diktat des créanciers. A la base de tout, il y a l'échec de la médecine qui avait été appliquée à la Grèce. La Grèce a perdu le quart de son PNB, évidemment cela a donné lieu à une explosion du ratio d'endettement de la Grèce, 177% du PIB, une dette qui ne pourra pas être remboursée (...)

Le problème qui est posé est non pas tellement celui de la Grèce, c'est celui de la monnaie unique elle-même qui est une hérésie au départ, une idée mal conçue, une monnaie unique qui juxtapose trop de pays hétérogènes (...) Il faudrait avoir une monnaie commune symbolisant ce que nous voulons faire ensemble et garder une monnaie nationale à usage interne. (...) 

On va aller vers un mauvais accord pour maintenir la Grèce dans l'Europe. Mais le bon sens serait de s'acheminer vers ce qu'on appelle un Grexit amical. J'entends par là une sortie accompagnée: on recréerait un euro-drachme qui serait lié à l'euro dans une proportion, par exemple de 70%, et cela donnerait à la Grèce une possibilité de voir croître son économie" 

Rappel 

Les Grecs ont nettement rejeté, lors du référendum de dimanche, le plan des créanciers de leur pays, précipitant Athènes dans l'incertitude sur son maintien dans la zone euro.

Sur près de 92% de bulletins dépouillés vers 21h30 GMT, le non l'emportait à 61,33%, tandis que Berlin d'un côté, Paris et Rome de l'autre, ne semblaient pas en phase sur la réaction à apporter, et qu'Athènes faisait mine de ne voir aucun problème à son retour dès lundi à la table des négociations.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande étaient néanmoins "d'accord" pour dire qu'il fallait "respecter le vote" des Grecs, et pour appeler à un sommet de la zone euro, qui aura lieu mardi à 16H00 GMT à Bruxelles. La Commission européenne disait aussi "respecter le résultat" du référendum.

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