Le Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté a rédigé une motion pour apporter son soutien "total et indéfectible" aux salariés de Ginko, en grève reconductible depuis le 31 mars 2016. C’est pour "défendre les droits des travailleurs à l'échelle de l'entreprise en exigeant une amélioration des conditions de travail et une augmentation des salaires" que les employés du réseau de transport sont mobilisés contre la loi El Khomri explique le comité. Selon lui, à l’échelle nationale, les étudiants et lycéens "s’inscrivent" dans la même démarche "exigeant le retrait de la loi".
Ensemble contre la loi Travail
Le comité de mobilisation de l’université Franche-Comté dénonce ce texte qui est une loi de "régression sociale, soutenue par le MEDEF et le patronat, qui ne résoudra ni le problème du chômage, ni celui de la précarité". Selon lui, "elle ne fera qu’aggraver les difficultés rencontrées par les chômeurs, les précaires, les futurs travailleurs". Dans la motion publiée ce mercredi 20 avril 2016, le comité explique que les étudiants sont "massivement mobilisés" aux côtés des salariés afin d’obtenir la suppression de cette loi. Depuis le 31 mars 2016, de nombreuses manifestations ont vu le jour contre ce texte, mais selon le comité, le gouvernement "a refusé d’entendre" c’est pourquoi il passe un "nouveau cap" avec un renforcement du rapport de force. Le comité appelle à la reconduction de la grève "dans chaque lieu de travail, dans chaque entreprise, avec la perspective de construire dans les prochains jours et semaines un vaste mouvement de grève générale, interprofessionnelle et reconductible".
A noter que le comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté a apporté également un soutien financier de 200 euros aux grévistes de Ginko.
Un rassemblement est organisé place Granvelle ce mercredi 20 avril 2016, à 18 heures à Besançon pour la suppression de la loi Travail.