Les réactions s’enchaînent suite à l’annonce de La France insoumise (LFI) de Besançon de présenter une liste pour l’élection municipale de Besançon sans Anne Vignot, maire sortante EELV.
De son côté, Génération.s affirme avoir "toujours défendu une démarche unitaire" : "Seul un rassemblement le plus large possible de la gauche et des écologistes permettra de garantir un avenir écologique, social et démocratique pour Besançon", précise le groupe qui "renouvelle son soutien à la maire de Besançon Anne Vignot, pour conduire une liste d’union de la gauche et des écologistes en vue des élections municipales" : "En tant que maire sortante, elle a toute la légitimité pour mener à bien ce rassemblement", est-il précisé.
Génération.s regrette que le PS "ait quitté la table des négociations début juillet pour mener une liste autonome" et regrette également "que LFI ait rompu les discussions fin octobre pour faire cavalier seul". Le groupe alerte sur un risque de "voir la ville tomber dans une coalition des droites".
Concernant À gauche citoyens !, le collectif souhaite rappeler "l’impérieuse nécessité du rassemblement le plus large possible des forces progressistes pour l’élection municipale de 2026".
Il dit également "regretter l’initiative prise par le PS local consistant à présenter une liste concurrente au premier tour pour des raisons tenant à la politique nationale". Pour À gauche citoyens ! Le revirement récent de LFI "apparaît totalement inexplicable et injustifiable en dehors là aussi de considérations nationales n’ayant rien à voir avec le contexte local".
Et d’ajouter : "Si l’on veut battre la droite et l’extrême droite dont les campagnes reposent essentiellement sur des slogans et des vociférations, nous devons, dans l’unité la plus large".




