« La sortie du nucléaire et l’arrêt des grands projets productivistes sont la condition même d’un plan de réorganisation de la production au service des besoins des populations respectueux des impératifs écologiques.?Nous ne laisserons pas l’écologie être évincée par les nucléocrates de l'UMP et du FN, par les néolibéraux du PS ou par la lutte pour des places de députés », estime le NPA.
« À ce stade des négociations entre le Parti Socialiste et Europe Écologie - Les Verts, ces derniers sont les grands gagnants en nombre de circonscriptions obtenues faisant même grincer quelques dents chez les socialistes : comme par exemple ici à Besançon après l'éviction de Fousseret au profit d'Alauzet.
Circonscriptions obtenues en renonçant à la sortie du nucléaire, en mettant sous le tapis les désaccords sur l'EPR de Flamanville et sur l'aéroport de Notre Dames des Landes, projets contre lesquels les mobilisations locales sont importantes, et en repoussant de 5 ans (une législature) la décision de fermeture des vieilles centrales de plus de 30 ans comme Fessenheim », poursuit le NPA.
« Le Parti socialiste a clairement fait son choix. Pierre Moscovici, député du Doubs, coordinateur de l'équipe de campagne de François Hollande, est également vice-président du Cercle de l'industrie, ce lobby patronal qui regroupe notamment Air France, Areva, EADS, EDF, GDF-Suez, PSA, Total ou encore Veolia Environnement...
Dans la campagne électorale, comme dans les mobilisations, le NPA défendra une transition énergétique radicale articulant sortie du nucléaire en dix ans, réduction des émissions de gaz à effet de serre en diminuant l'utilisation des énergies fossiles. C’est possible par le développement massif des énergies renouvelables et la mise en place de politiques de sobriété et d’économies d’énergie (rénovation de l'habitat et construction d'un immobilier énergétiquement passif) qui seront créateurs d'emplois », souligne le Nouveau parti anticapitaliste.