Police de sécurité au quotidien : Planoise fait partie des 30 quartiers retenus

Publié le 08/02/2018 - 15:32
Mis à jour le 08/02/2018 - 17:31

Comme nous vous en informions en avant-première le 25 janvier 2018, la Ville de Besançon a été sélectionnée par le ministère de l’Intérieur pour tester le dispositif de police de sécurité au quotidien. Le quartier Planoise testera le dispositif à partir du mois de septembre 2018. Gérard Collomb l’a annoncé officiellement ce jeudi 8 février. En Bourgogne-Franche-Comté, les villes de Vesoul (70), Charolles, Chalon-sur-saône et Autun (71) déploieront également une PSQ. En revanche, à Dijon, les quartiers Grésilles et Fontaine d’Ouche n’ont pas été retenus dans le dispositif. 

Le ministre de l'Intérieur a énuméré les 30 quartiers en France  qui mettront en place la police de sécurité au quotidien dès 2018. Le quartier de Planoise à Besançon en fait partie... et ce dès la rentrée de septembre 2018.

Quels moyens déployés dans le quartier Planoise ?

Les nouveaux moyens alloue?s par le ministe?re au quartier planoise sont :

  • Renforcement des capacite?s d’action judiciaires

  • Ouverture d’un poste de police et cre?ation d’un groupe de contact de?die? au quartier

  • Coope?ration renforce?e avec la police municipale

  • Cre?ation d’un groupe local de traitement de la de?linquance

Qu'est-ce que la police de sécurité du quotidien (PSQ) ? 

Le 18 octobre 2017, le président de la République Emmanuel Macron avait évoqué la police de sécurité du quotidien devant les représentants des forces de l'ordre à l'Élysée. Il avait notamment déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un "retour de la police de proximité" qui avait été instaurée par Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy. 

Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur a indiqué au Monde qu'il s'agissait "surtout d'une méthode de travail, un nouvel état d'esprit pour l'ensemble des forces", promettant une "plus grande présence sur le terrain" pour policiers et gendarmes. 

15 à 30 policiers dans chaque quartier qui testera le dispositif

D'ici à janvier 2019, trente quartiers difficiles bénéficieront ainsi de "moyens supplémentaires" - un renfort de 15 à 30 policiers à chaque fois -, sans pour autant que soient constituées de nouvelles brigades spécialisées. 

Proclamant la "fin de la politique du chiffre", le ministre de l'Intérieur propose même "que ce soient les Français qui évaluent leur police, pas uniquement des séries statistiques". Il évoque ainsi le recours à des enquêtes de satisfaction.

Infos +

  • Un nouveau commissariat ouvrira au cœur du quartier Planoise à Besançon en avril 2018.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipale 2026 : à Besançon, le Parti communiste veut “une campagne propre” et s’organise

À désormais huit mois des élections municipales, les négociations sont toujours en cours du côté de la gauche à Besançon avec le parti communiste comme médiateur, qui tient à être le "fil rouge" des discussions entreprises. Mais s’ils tiennent à être acteurs de la municipale bisontine, les communistes ne veulent pas non plus être "les dindons de la farce" et s’organisent pour parer à toute éventualité comme ils nous l’ont expliqué lors d’une conférence de presse ce vendredi 18 juillet 2025. Le parti vient d’ailleurs de nommer Hasni Alem comme chef de file pour l’élection municipale de Besançon. 

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Municipales 2026 à Besançon : l’appel à l’union de l’association “À gauche citoyens !”

Dans la perspective des élections municipales de mars 2026, l’association bisontine "À gauche citoyens !", membre de la majorité municipale actuelle, lance un appel solennel à l’unité des forces de gauche et écologistes. Dans un communiqué intitulé "Ressaisissez-vous !", elle invite à dépasser les divisions afin de faire front commun contre la droite et l’extrême droite.

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.06
légère pluie
le 19/07 à 03h00
Vent
1.34 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
87 %