Prison ferme pour des tags, des menaces et des poupées sexuellement mutilées

Publié le 09/10/2014 - 08:00
Mis à jour le 09/10/2014 - 08:00

Un homme de 39 ans a été condamné, mardi à Belfort, à une peine de prison ferme pour avoir terrorisé pendant plus de quatre mois une jeune femme et ses proches avec des tags injurieux, des menaces de mort et des poupées sexuellement mutilées, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. 

Le prévenu a été condamné par le tribunal correctionnel de Belfort à 18 mois de prison, dont 10 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, et maintenu en détention. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur Swen Morelle. 

Il reconnait la trentaine de dégradations et menaces

D'avril à août dernier, ce célibataire, qui vit avec sa mère à Giromagny dans le Territoire-de-Belfort, a multiplié les tags insultants et les menaces de mort à l'encontre d'une jeune fille d'une vingtaine d'années, domiciliée dans la même commune. L'homme avait aidé l'étudiante en BTS lors d'un stage qu'elle avait effectué dans son entreprise et d'après ses explications, "il n'a pas supporté 
de ne pas être davantage remercié par la stagiaire et sa famille", rapporte M. Morelle. 

"Il a décidé de se venger et de lui faire mal", tout en affirmant que ses intentions envers la jeune fille étaient "platoniques", ajoute le magistrat. Le prévenu a reconnu la trentaine de dégradations et menaces qui lui sont reprochées. Il a notamment recouvert la maison de sa victime et celle de ses proches d'inscriptions insultantes, crevant les pneus des voitures qui se trouvaient dans la rue. 

"Il a mis tout le village en émoi pendant quatre mois et demi"

L'homme a aussi déposé des poupées dévêtues aux seins et au sexe brûlés devant le domicile de la victime. "Il a mis tout le village en émoi pendant quatre mois et demi, avec des tags réguliers et des menaces de morts", remarque M. Morelle, estimant qu'il y avait "une préméditation organisée, avec de l'achat de matériel pour les tags et l'utilisation d'une cagoule pour ne pas être vu". 

Le prévenu avait jusqu'ici un casier judiciaire vierge et d'après les experts, il ne relève pas d'une psychopathie particulière. Une quinzaine de victimes collatérales s'étaient portées parties civiles. 

(Source : AFP)

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Justice

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