Outre le courrier de M. Dahoui, Ludovic Fagaut pose trois questions :
"La question financière liée à cette réforme : la taxe Peillon pèse sur les finances de la ville. A priori pour des villes de notre strate, l’Association des Maires de France estime un coût par élève de 200€ à 300€. Soit pour les 8 700 élèves scolarisés à Besançon (entre 2 et 10 ans) plus de 2 millions par an.
La pérennité du financement de ce dispositif : aucune réponse non plus pour les années à venir. Est-ce que la gratuité établie aujourd’hui pour les parents d’élèves pourra être maintenue ?
Ou plus qualitatif : quelles activités seront mises en place et de quelles formations les intervenants disposent-ils ?"
De son côté, Laurent Croizier parle d'un "manque de concertation des véritables acteurs de l'école" et demande "un dossier dans lequel les Bisontins dans leur ensemble et/ou les élus d’opposition ont véritablement été impliqués". Il ajoute que "L’attitude parfois fermée, dogmatique, hégémonique du Maire et de ses adjoints n’a jamais permis aucune co-construction".
Integralité des communiqués de presse :