TGV Marie-Guite Dufay : « Les Verts fragilisent le territoire »

Publié le 05/07/2011 - 18:41
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:36

Entre les écologistes qui veulent stopper le TGV et l’Etat qui n’a plus assez d’argent pour continuer le chantier, la présidente de la Région Franche-Comté rame à contre courant en compagnie de ses homologues bourguignons et alsaciens.

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Marie-Guite Dufay n’a pas supporté ces derniers mois que certains laissent entendre que le chantier de la deuxième phase de la branche-est, entre Belfort et Mulhouse notamment, n’était pas techniquement prêt pour que les travaux commencent tout de suite après l’arrivée du TGV Rhin-Rhône dans la Cité du Lion en décembre 2011. Elle a même piqué une colère quand certains ont insinué que les collectivités n’étaient plus capables de payer et plus particulièrement la Franche-Comté à cause de son endettement.

« Il faut restituer la vérité. Tous les travaux préliminaires de la seconde phase sont terminés et les trois régions assument leur responsabilité. Elles sont prêtes à prendre leur part des 900 millions d’euros que coûtera le parcours de 35 km entre Belfort et Mulhouse », nous a confié ce mardi à Besançon Marie-Guite Dufay.

A l’adresse de Claude Liebermann, coordinateur du comité de pilotage, qui a lâché la semaine dernière que l’Etat n’avait plus d’argent, mais aussi à destination d’Europe Ecologie qui veut tout stopper, y compris les branches ouest et sud, la présidente a lâché : « Il ne faut pas laisser un chantier en friche, surtout que je vois d’autres projets avancer sur la façade atlantique ». Les oreilles du Premier ministre ont du siffler…

Les Alsaciens devront assumer 53% du montant incombant aux collectivités, les Francs-Comtois 27% et les Bourguignons 20%. « Le cœur du problème, c’est RFF », résume Marie-Guite Dufay. En effet, avant d’aller plus loin, Réseau ferré de France veut vérifier la rentabilité de la ligne entre Dijon et Belfort. Autre inconnue, le niveau de participation de l’Europe et de la Suisse.

«Quoiqu’il en soit, il faut des engagements de l’Etat et de RFF avant la fin de l’année. Entre régions, nous sommes en parfaite intelligence, sachant qu’au mieux, les travaux commenceront en 2014 », précise Marie-Guite Dufay qui ce serait bien passée de l’intransigeance des écologistes avec lesquels elle gère pourtant la Région.

« Ils sont intraitables sur ce sujet. Il y a chez eux un jusqu’au-boutisme qui n’est pas de bon aloi. Ils ne sont pas déloyaux et ont le mérite de la cohérence, mais ils fragilisent le territoire à défaut d’entamer ma détermination», estime-t-elle en récusant l’idée selon laquelle le TGV supplanterait les trains express régionaux. « Ca n’a vraiment rien à voir. Le TGV n’est pas un chantier qui se fait à l’exclusive des autres », conclut-elle très agacée par cet argument récurrent de ses partenaires.

 

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