Un artiste underground franc-comtois sur le devant de la scène bretonne

Publié le 13/09/2013 - 18:30
Mis à jour le 13/09/2013 - 19:57

Du 14 septembre au 20 septembre, l’artiste montbéliardais, Laurent Méthot expose ses oeuvres à l’Abri du Marin au Guilvinec, en Bretagne. L’occasion pour ce peintre de revenir dans une région qui l’inspire où il a ses habitudes depuis près de 20 ans.

Quel genre d’œuvres exposez-vous à l’Abri du Marin au Guilvinec à partir du 14 septembre ?

C'est une expo un peu comme un carnet de croquis, assez traditionnel, un mélange d’expression et d'impression, très figuratif. Je voulais un petit endroit pour faire la fête entre amis et la ville du Guilvinec m'offre la plus belle galerie de toute la région. Du coup, l'an prochain, je devrais y présenter l'expo préfacée par CharlElie et que j'ai présenté à la Japy Factory, à Besançon, Mulhouse etc. et qui sera exposé au salon d'art contemporain de Franche-Comté en Novembre prochain.

Pourquoi exposer vos œuvres en Bretagne ?

C'est un peu mon village du Prisonnier en quelque sorte, un petit côté vintage peut être... L'opposé radical de la Franche-Comté. Et artistiquement, là-bas, les couleurs m'inspirent, et je voulais rendre hommage humblement aux bretons, aux pêcheurs et à leur vie en passant une belle soirée avec eux le 14 septembre prochain.

Quels sont les liens qui vous unissent à cette région, si loin de la Franche-Comté ?

Le Guilvinec c'est mon deuxième port d'attache (après le Pays de Montbéliard). J’y suis allé la première fois en 1969, j'étais tout gosse et depuis bientôt 20 ans j'y retourne une à deux fois par an. Tous mes potes artistes du coin y vont régulièrement aussi. Il y a quelque chose de magique là bas, c'est le plus important port de pêche artisanale de France, tous mes amis sont marins, je pars tous les ans sur un chalutier avec eux. Ils me nourrissent de produits fabuleux : langoustines, ormeaux, tourteaux, lottes, moules , huîtres... Et moi, je leur apporte du Comté de douze mois, de la saucisse de Morteau, de la Montbéliard etc. La vie y est simple, saine et il y a une vraie culture bistrot, comme elle devait exister ici il y a cinquante ans. Là-bas, rien n’a changé : tu croises des bigoudènes en habits traditionnelles et tu manges des choses exceptionnelles.

Un parcours atypiquement artistique

A 16 ans, Laurent Methot est le plus jeune franc-comtois à exposer ses oeuvres.  Après avoir fait des études en architecture d’intérieur à Besançon, le montbéliardais est ensuite diplômé en communication marketing aux Beaux-Arts de Mulhouse. Il réalise des performances de peinture dans une cinquantaine de villes européennes. De 1989 à 1998, il est le programmateur du Cube, une salle de concert à Audincourt où des groupes tels que Madball, Lofofora, Mass hysteria, ou encore les Young Gods ont marqué leur empreinte et où des artistes bisontins, tels que Sylvain Bombled (Second rate, Generic, Mayerling), ont commencé. De 2009 jusqu'en 2012, Laurent Méthot est également programmateur artistique de la Japy factory, à la Factory à Beaucourt, un "grand terrain de jeu" de 4000 m2 où se confrontent plusieurs sortes d'art, tels que le design, l'architecture et la musique.

En 2001, ce fan de design vintage crée son entreprise, Edenliving, situé dans l'ancien cinéma de Beaucourt, où l'on y trouve toute sorte de produits : des lunettes, aux vêtements, en passant pas les accessoires des années 50 aux années 70. 

Tout au long de sa carrière, l’artiste montbéliardais a également réalisé également plus d’une centaine d'affiches et de logos pour des manifestations artistiques et institutions régionales.

Aujourd'hui, l'artiste compte une quarantaine d'expositions à son actif et n'a pas l'intention de s'arrêter là...

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