Un homme "opposé à la 5G" écroué après avoir incendié des relais téléphoniques dans le Jura

Publié le 24/09/2020 - 15:33
Mis à jour le 24/09/2020 - 15:33

Un homme de 31 ans, anarchiste et anticapitaliste « opposé au développement de la 5G« , a été mis en examen et incarcéré après avoir avoué l’incendie en avril de relais téléphoniques dans le Jura, a-t-on appris ce jeudi 24 septembre 2020 de source judiciaire à Nancy.

 © Hélène Loget
© Hélène Loget

Le trentenaire, interpellé mardi, a également été mis en examen pour la tentative de destruction en mars, selon le même mode opératoire, d'un relais situé à Besançon, a précisé la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) dans un communiqué.

"Durant sa garde-à-vue, l'homme qui se dit opposé au développement de la technologie 5G, a reconnu l'incendie des relais du Mont Poupet, se déclarant satisfait d'être parvenu à porter un coup au développement de cette nouvelle technologie", a indiqué la juridiction.

Les faits remontent au 10 avril lorsque deux relais téléphoniques, situés sur le Mont Poupet, sur la commune de Saint-Thiebaud (Jura) avaient été incendiés. Il en avait résulté d'importants dommages matériels et de fortes perturbations pour les usagers durant plusieurs jours. Cette action faisait suite à la destruction, sur un mode similaire, d'un premier relais sur le Fort de Brégille, à Besançon, le 27 mars.

L'homme "se décrit comme anarchiste et anticapitaliste", selon la Jirs. "Il reconnaît avoir participé à des rassemblements de +Black Blocs+ et a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des dégradations commises lors de manifestations", a-t-elle poursuivi.

En outre, lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs de la gendarmerie ont saisi des livrets et des tracts anarchistes incitant, en particulier, à la destruction des relais téléphoniques. Une information judiciaire avait été ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy, qui avait confiée l'enquête à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Besançon, en co-saisine avec la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Dijon.

(Source AFP)

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