"On ne peut plus laisser entendre que ce n'est pas grave ou, même pire, que ça a une vertu éducative alors que c'est exactement le contraire", selon l'élue de Paris, par ailleurs pédiatre. "Il ne s'agit pas d'envoyer les parents en prison ni de les en menacer", a ajouté Mme Antier, qui ne propose pas d'inscrire l'interdiction de la fessée dans le Code pénal mais, "comme en Allemagne", dans le Code civil.
Pour que l'interdiction de la fessée devienne effective, il faut en effet d'abord que le texte de Mme Antier soit inscrit à l'ordre du jour par le groupe UMP ou le gouvernement puis voté dans les mêmes termes par l'Assemblée et le Sénat.