"Ce lieu paisible a été aménagé humblement par notre grand-père, avec le plus grand respect pour la nature. Il y a construit une cabane sans eau ni électricité, transmise de génération en génération. Aucun luxe, aucun abus, juste un coin de verdure en harmonie avec l’environnement", peut-on lire sous la publication Facebook de Sandrine Dame.
Un problème de fondation ?
Contactée, la communes Lacs & Montagnes du Haut-Doubs nous précise que la reprise de la parcelle louée est destinée à "préserver les rives du lac" : "Nous comprenons la dimension sentimentale, mais nous nous trouvons sur une zone naturelle humide et il y a beaucoup de constructions qui se sont faites en dépit des règles d'urbanisme". Aussi, elle indique que la construction de la famille Dame a justement "une fondation en dépit de l’autorisation".
Une affirmation que la famille dément : "Il n’y a aucune modification depuis la création par l’arrière-grand-père sauf une dalle coulée devant la cabane par le grand-père Maurice Dame il y a plus de 30 ans suite à des inondations et pour poser une table. Mais si c’est un problème, on la détruit et on fait tout en bois", précise Sandrine qui précise que la cabane a des toilettes sèche, que l’eau de pluie est récupérée et qu’il n’y a pas d’électricité. Concernant la cabane en elle-même, Sandrine se veut claire : "elle n’a pas de fondations. Elle est sur pilotis".

Une question taraude la famille : "Pourquoi après 65 ans, le bail de location n’est pas renouvelé et pourquoi, elle ne peut pas acheter la parcelle ?" Du côté de la communauté de communes Lacs & Montagnes du Haut-Doubs, la discussion n’est pas fermée et les élus sont prêts à recevoir la famille. Quant à la question du rachat, elle ne semble toutefois pas à l’ordre du jour…
Une annonce amère pour la famille qui ne compte plus les souvenirs familiaux à la cabane.

La pétition lancée ce lundi 21 juillet a déjà récolté 135 signatures.