Vers la fin de l'épisode de la pyrale du buis… avant l'année prochaine

Publié le 08/09/2017 - 16:24
Mis à jour le 13/09/2017 - 21:45

Présente depuis 2011 dans la région Bourgogne-Franche-Comté, la pyrale du buis a provoqué de considérables dégâts dans la région. Elle s’est d’abord attaquée aux parcs et jardins avant de s’en prendre au milieu forestier en 2016. L’épisode de pyrale a été particulièrement virulent depuis juin 2017.

 ©
©

Différents organismes de recherche (INRA/universités) travaillent actuellement  pour mettre au point des méthodes de lutte biologique massive (recherche de prédateurs à la pyrale), seule solution viable, notamment dans les massifs forestiers. Ces recherches sont de nature à prévenir la survenance d’un nouvel épisode l’année prochaine.

Comment est arrivée la pyrale du buis ?

 La Pyrale du buis est un lépidoptère invasif originaire d’Asie du sud-est.  Son introduction en France remonte à 2008 suite à l’importation de plants de buis ornementaux en provenance de Chine. Présente depuis 2011 dans la région Bourgogne-Franche-Comté, la pyrale du buis a d’abord occasionné des dommages dans les parcs et jardins avant de passer en milieu forestier en 2016. Depuis juin 2017 on assiste à un développement particulièrement dynamique de l’insecte dans toute la France…

Cet épisode devrait bientôt toucher à sa fin. La durée de vie des papillons étant comprise entre 12 et 15 jours, le vol de la deuxième et dernière génération de pyrale de la saison, commencée entre le 12 et le 17 août, devrait s’achever rapidement.

Comment lutter contre la pyrale ?

Une lutte par traitement sur les zones forestières n’est pas envisageable tant sur le plan technique qu’environnemental, des réponses appropriées peuvent être mises en place afin de limiter les nuisances causées par les vols de pyrale. 

Face aux nuisances occasionnées pour les riverains, pour certains commerces de restauration et dans les parcs et jardins, l’utilisation de bassines d’eau savonnée accompagnées d’une lampe ou encore l’utilisation du bacillus Thuringiensis (lutte biologique- marque commerciale Forey 48B, homologuée en forêt) permet de lutter contre la prolifération des pyrales.

Pour les exploitations agricoles, si cet épisode a pu donner lieu à des inquiétudes, les experts confirment que l’insecte ne présente pas de danger pour la filière. La pyrale du buis s’alimente en effet du feuillage des buis et n’occasionne pas de dégâts sur les récoltes agricoles ni de dommages significatifs sur d’autres essences que les buis.

Pour les Collectivités locales, la DRAAF de Bourgogne-Franche-Comté assure une surveillance adaptée par le suivi des zones défoliées par la pyrale et par un suivi de la réaction des buis à la défoliation totale. L’installation de pièges à phéromones pour suivre les pics de reproduction est une des seules solutions qui, pour l'heure, permet de lutter contre la pyrale. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Souvenir, souvenir… À quand remonte le dernier Noël sous la neige à Besançon ?

Un Noël sous la neige à Besançon : l’image fait rêver, mais elle appartient désormais davantage aux souvenirs qu’à la réalité. En 2025, la capitale comtoise s’apprête à vivre son 15e Noël consécutif sans flocons. Une situation qui contraste fortement avec le Haut-Doubs, où la neige était bien au rendez-vous il y a encore un an. Ilyès Ghouil, fondateur de Météo franc-comtoise, fait le point sur cette évolution climatique locale.

Météo en Franche-Comté : un week-end hivernal entre nuages, averses et températures fraîches

La région de Franche-Comté s’apprête à vivre un week-end typiquement hivernal les samedi 20 et dimanche 21 décembre 2025, avec des conditions météorologiques variables selon les zones. Selon les prévisions de Météo France, le ciel sera souvent nuageux, les températures resteront fraîches et quelques averses ou bruines sont possibles localement. 

Dermatose nodulaire : expertises, échanges et éléments de réponses apportés ce lundi à Besançon

VIDÉOS • Environ 200 éleveurs se sont rendus à Micropolis Besançon pour assister à la première des deux réunions publiques organisée lundi 8 décembre 2025 par la préfecture edu Doubs concernant la dermatose nodulaire contagieuse. Pendant près de 3h, le préfet du Doubs Rémi Bastille, entouré du directeur de crise au ministère de l’Agriculture pour la DNC, Olivier Debaere et l’épidémiologiste Guillaume Gerbier ont répondu aux questions soulevées par les éleveurs et exposés leurs conclusions concernant le cas de Pouilley-Français. 

Dermatose nodulaire : à Besançon, Genevard appelle à un strict respect du protocole sanitaire

La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) pourrait tuer 10% des bovins en France si le strict protocole sanitaire en vigueur n'était pas respecté, a mis en garde samedi 6 décembre 2025 la ministre de l'Agriculture, venue défendre à Besançon le récent abattage d'un troupeau de 83 vaches dans le Doubs.

Dermatose nodulaire : la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rendra ce samedi à Besançon

Pour rappel, un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été détecté dans le Doubs le 28 novembre 2025 dans une exploitation de Pouilley-Français. La ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est attendue ce samedi 6 décembre 2025 à Besançon pour faire un point sur la situation sanitaire dans le département à la préfecture du Doubs.

Dermatose nodulaire à Pouilley-Français : trois bovins étaient infectés depuis trois semaines

A l'issue des opérations de dépeuplement qui se sont déroulées le 2 décembre 2025 dans une ferme à Pouiley-Français, les services de la préfecture du Doubs ont constaté la présence de nodules typiques de DNC sur quatre autres bovins. Explications.

La LPO Bourgogne-Franche-Comté lance une campagne pour financer 420 nichoirs à effraies des clochers

À l’occasion du Giving Tuesday et à l’approche des fêtes de fin d’année, la Ligue de protection des oiseaux de Bourgogne-Franche-Comté (LPO BFC) a annoncé ce mois de décembre 2025 le lancement de sa première campagne de financement participatif. Objectif : récolter 15.000 € afin de protéger l’effraie des clochers, rapace nocturne emblématique mais aujourd’hui fragilisée. Selon la LPO, cette somme permettra de fabriquer et poser 420 nichoirs dans toute la région, planter 1.349 mètres de haies et organiser plus de 50 animations de sensibilisation.

Dermatose nodulaire : les 83 vaches du cheptel de Pouilley-Français abattues. La préfecture du Doubs explique.

La secrétaire générale de la préfecture du Doubs, Nathalie Valleix, entourée de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations ainsi que de la Direction départementale des territoires, a réuni la presse mardi 2 octobre 2025 à 17 h. Cette prise de parole intervenait après une journée de mobilisation d’agriculteurs au Gaec de Pouilley-Français, où 83 vaches ont été abattues en raison d’un cas confirmé de dermatose nodulaire contagieuse.

Dermatose nodulaire : Grangier interpelle Genevard sur la menace d’abattage à Pouilley-Français

Dans un courrier daté de ce mardi 2 décembre, la députée du Doubs Géraldine Grangier s’adresse à la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, pour dénoncer la ”situation extrêmement préoccupante” que traverse une famille d’exploitants agricoles à Pouilley-Français, et demander un traitement plus mesuré du dossier sanitaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.99
légère pluie
le 25/12 à 00h00
Vent
5.96 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
81 %