Pas d’accord
- Chantal Jouanno, sénatrice UDI de Paris et candidate aux régionales en Ile-de-France: "Je suis contre le cumul des mandats. Quand on s'engage vis-à-vis des électeurs, il faut être honnête. Surtout quand on est maire, car c'est le premier personnage que l'on va voir en cas de problème. On doit exercer sa fonction dès qu'on est élu". Quid du besoin de certains élus de rester connectés au terrain? "Foutaises! Soit ils ont une connaissance du terrain avant, soit ils ne l'ont jamais eue, franchement, c'est un mauvais argument". (France Info)
- André Vallini, secrétaire d'Etat chargé de la Réforme territoriale: "On ne peut pas cumuler une fonction ministérielle (...) et un mandat exécutif local (...) c'est la règle. Je pense qu'il doit être un peu triste oui, mais je pense qu'il est surtout triste parce qu'il a perdu un ami. Hier, on a senti une espèce de déchirement entre ce qu'il fait au gouvernement, et il le fait bien, (...) et puis son attachement, sa fidélité à Dijon". (RMC/BFMTV)
- Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation: "On est dans une situation extraordinaire et affectivement, c'est un deuil. (...) C'est une situation à laquelle il faut penser comme ça, avec sympathie. (...) Il faut attendre que M. Rebsamen prenne sa décision mais il me semble qu'il soit dans une situation un peu difficile." (Europe 1)
- François Sauvadet, président du Conseil départemental de Côte d'Or : "Je trouve absolument incompréhensibles et malvenues les déclarations de François Rebsamen annonçant qu'il serait candidat à la mairie de Dijon le 10 août tout en affirmant qu'il ne quitterait pas son poste ministériel. Chacun sait pourtant qu'en redevenant maire de Dijon, M. Rebsamen devra quitter ipso facto ses fonctions ministérielles ainsi que l'énonce la Charte de Déontologie du Gouvernement qu'il a lui-même signée. (...) Lorsque l'on accepte une mission ministérielle, on se met au service de notre pays et on ne doit y renoncer que lorsque le Président ou le résultat des urnes l'exigent, certainement pas en fonction d'autres considérations personnelles. Je comprends le trouble des Dijonnais à qui il avait promis de rester maire lors de la campagne électorale et qui le voient désormais revenir précipitamment après une escapade ministérielle d'un an et demi qui ne fut pas, c'est un euphémisme, un succès."
(Source : avec AFP)