Affaire Grégory : un des "corbeaux" identifié

Publié le 11/10/2023 - 18:13
Mis à jour le 11/10/2023 - 18:13

Un des "corbeaux" qui a écrit une lettre anonyme aux grands-parents du petit Grégory Villemin, dont le meurtre reste irrésolu près de 40 ans après, a été identifié mais il s'agissait d'une "fausse piste", a indiqué mercredi 11 octobre 2023, le parquet général de Dijon.

 ©
©

"Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau", menaçait ce courrier, en date du 24 juillet 1985, adressé à Monique et Albert Villemin. Neuf mois plus tôt, le 16 octobre 1984, le corps de leur petit-fils, âgé de 4 ans, avait été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges).

"ADN de parentèle"

De l'ADN retrouvé sur cette lettre anonyme a été comparé aux données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) dans le cadre de nouvelles expertises autorisées en janvier 2021 par la justice, et demandées par Christine et Jean-Marie Villemin, parents de l'enfant. Il s'agissait de recherches en "ADN de parentèle", une méthode qui permet de relier une empreinte génétique avec d'autres issues de la même parenté afin d'en vérifier la conformité avec celles présentes dans le FNAEG.

"Ce n'est pas la lettre de revendication du crime"

Cette comparaison a permis d'identifier l'auteur de la lettre : une femme  qui vivait à Paris à l'époque. Entendue, cette dernière a confirmé avoir écrit la lettre mais a nié toute participation à l'assassinat. Confirmant cette information de l'hebdomadaire Marianne, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, procureur général à Dijon, a indiqué à l'AFP qu'il s'agissait "d'une fausse piste". "Ce n'est pas la lettre de revendication du crime", a précisé à l'AFP François Saint-Pierre, un des avocats des parents de Grégory. "Mais celle d'une personne désoeuvrée sans lien avec l'affaire", a-t-il ajouté.

L'affaire, instruite à la cour d'appel de Dijon, s'est concentrée au fil des années sur un "corbeau" auteur de nombreuses lettres anonymes menaçantes envers les Villemin. En 2017, des expertises en graphologie avaient attribué une lettre de 1983 à Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory. Elle et son mari Marcel avaient été mis en examen mais cette procédure a été annulée en mai 2018 pour vice de procédure. Les époux ont toujours nié être mêlés à l'affaire.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 1.59
légères chutes de neige
le 20/11 à 09h00
Vent
2.91 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
93 %