Affaire Narumi : une cagnotte pour soutenir sa famille japonaise

Publié le 05/05/2019 - 11:00
Mis à jour le 07/05/2019 - 16:02

Le CLA, centre de linguistique appliquée, a créé le 1er mai 2019 dernier une cagnotte sur le site de financement participatif Leetchi. Elle pourrait permettre aux parents de la jeune Japonaise disparue depuis 2016 d’assister au procès à venir à Besançon en 2020 après une deuxième demande d’extradition du suspect.

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Cette cagnotte, c'est une initiative de Frédérique Penilla, directrice du CLA de Besançon : " les revenus très modestes des parents de Narumi ne leur ont pas permis d'y envoyer leur avocate. De même, pour des raisons financières, ils pourraient devoir renoncer à venir au procès de l'assassin présumé, qui se tiendra dans les prochains mois à Besançon.  Cette situation semble particulièrement injuste et intolérable, s'agissant d'une famille durement éprouvée, qui ne sait toujours pas ce qu'il est advenu de leur fille venue étudier dans notre ville", peut-on lire sur la page du financement participatif.

Un interrogatoire au Chili

Après avoir assisté au Chili à l'interrogatoire du principal suspect dans le meurtre de l'étudiante japonaise en décembre 2016 sur le campus de Besançon, le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux a annoncé le 25 avril 2018 qu'une deuxième demande d'extradition serait formulée, et qu'un procès aura lieu à Besançon probablement en 2020.

Plus de deux ans après la disparition de Narumi - dont le corps n'a jamais été retrouvé - Étienne Manteaux était accompagné de l’un des magistrats instructeurs co-saisis dans cette affaire, Céline Bozzoni, du directeur d’enquête et d’un enquêteur de l’antenne de la police judiciaire de Besançon.

Narumi, une ancienne étudiante du CLA

La jeune étudiante japonaise âgée de 21 ans était au CLA de Besançon pour apprendre le Français et a été vue pour la dernière fois le 4 décembre 2016. « Plusieurs étudiants de la résidence ont entendu un grand cri dans la nuit du 4 au 5 décembre » avait confirmé Edwige Roux-Morizot, procureur de Besançon au moment des faits. Depuis, aucune trace de Narumi vivante décelée.

D'après l'avocate de Narumi, la famille de la victime est en "très grande détresse psychologique", ayant la sensation que "tout espoir de retrouver Narumi est révolu." Le père de la Japonaise aurait eu un "sentiment de colère de frustration" en apprenant que Zepeda n'avait voulu répondre à aucune question.

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