"C’est une bonne nouvelle, cette commande profitant au site de Belfort puisque les motrices des TGV y seront produites", explique Damien Meslot, le maire de Belfort.
Lors d'une réunion mercredi à Paris avec le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, "il a été convenu qu'une partie de la compensation financière que doit payer General Electric concernant la non-création de 1.000 emplois en France soit redéployée sur Belfort afin de diversifier les activités industrielles du Territoire", ont affirmé les élus dans un communiqué.
Une nouvelle offre de formation ?
"Une partie de cette somme servirait également à développer une nouvelle offre de formation et pourra être déployée pour aider les sous-traitants", ont ajouté le sénateur Cédric Perrin, les députés Ian Boucard et Michel Zumkeller, le président du conseil départemental Florian Bouquet et Damien Meslot, le maire de Belfort.
Engagement initial : un millier d'emplois en France d'ici fin 2018
En juin, le géant industriel américain, qui avait acquis la branche énergie d'Alstom en 2014, a considéré comme "hors d'atteinte" son engagement initial de créer un millier d'emplois en France d'ici fin 2018. Cela avait conduit Bruno Le Maire à affirmer que le groupe devrait alors payer "des compensations" à hauteur, selon les accords passés, de 50.000 euros par emploi net non-créé à la fin de l'année.
"S'il y a une éventuelle compensation, le montant devrait servir aux bassins d'emplois touchés, dont fait partie Belfort. Le ministre a aussi appelé les élus à travailler sur la méthode et les projets pour recréer des emplois industriels de qualité", a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre.
"Il est important que le principe soit acté"
Si le montant d'éventuelles compensations financières à payer est encore loin d'être déterminé, "il est important que le principe soit acté" selon lequel l'argent versé par GE à l'Etat sera réutilisé pour dynamiser l'activité industrielle du Territoire de Belfort, a indiqué à l'AFP Cédric Perrin.
Outre l'usine historique d'Alstom, Belfort compte aussi une usine de GE et "la finalité est de conserver GE chez nous", a aussi souligné le sénateur.Bruno Le Maire devrait rencontrer le patron de GE John Flannery en octobre.