5 octobre 2021 : Appel à la mobilisation

Publié le 05/10/2021 - 09:48
Mis à jour le 05/10/2021 - 12:04

Salariés et chômeurs sont appelés à faire grève et à manifester mardi dans toute la France, pour exiger des « réponses urgentes », notamment sur la question des salaires, et remettre les questions sociales au cœur du débat, à un peu plus de six mois de la présidentielle. A Besançon, entre 500 et 600 manifestants se sont réunis à 10h30 place de la Révolution.

Quelque 200 points de rassemblement sont prévus partout en France, selon Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. « C’est une première indication qui est positive pour nous« , s’est-elle félicitée.

Les manifestations en Franche-Comté

Franche-Comté 

  • Vesoul : 9h  rue Albert Olivier
  • Besançon : 10h30 – Place de la Révolution
  • Dole :  10h30 – avenue de Lahr
  • Lons le Saunier : 15h – place de la liberté
  • Montbéliard : 14H00 – Parking du Champ de foire

Bourgogne

  • Dijon : 14h30 – Place de la Libération
  • Beaune : 10h00 – Place des Halles
  • Montbard : 15h00 Place Gambetta
  • Nevers : 10h00 – Devant l’ARS ( rue Pierre Emile Gaspard)
  • Sens : 10h00 – Sous préfecture
  • Auxerre : 14h00 – Place de l’Arquebuse
  • Chalon/Saône : 14h30 – Maison des syndicats
  • Mâcon : 14h00 – Place Saint Pierre
  • Montceau-les-Mines : 14h00 – devant la Mairie

"On a besoin de réponses urgentes maintenant (...) Quand il y a du monde dans la rue cela pèse", a déclaré le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Les mobilisations sociales sont aussi nécessaires "pour que les questions sociales (...) soient encore plus présentes" dans la campagne, a-t-il plaidé.

La grève s'annonce cependant assez peu suivie dans les transports, la SNCF prévoyant un trafic "normal" pour les TGV, et "quasi normal" pour les TER, sauf en Normandie où il sera "perturbé".

"Surenchère"

Les syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU, ainsi que les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et l'UNL, avaient appelé à cette journée interprofessionnelle de grève et de manifestation le 30 août.

Ils affirment dans un texte commun lundi "l'urgence de revaloriser les grilles de classifications des branches professionnelles, d'augmenter le Smic, le point d'indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d'étude".

Réunis au siège de la CGT à Montreuil, cinq des neuf syndicats représentatifs de la fonction publique ont mis l'accent sur la question des salaires au cours d'une conférence de presse lundi. "On ne peut pas se permettre de prendre encore six mois pour réfléchir, il y a une urgence salariale dans la fonction publique et dans le monde du travail", a jugé Gaëlle Martinez, la déléguée générale de Solidaires Fonction publique.

L'inflation (+2,1% sur un an en septembre selon une estimation provisoire de l'Insee jeudi) et les bons résultats des entreprises du CAC 40 au premier semestre, supérieurs à ceux de 2019, ont remis sur le haut de la pile cette question, souligne Mme Verzeletti.

Les rangs des manifestants seront grossis par les opposants à la réforme de l'assurance chômage, entrée en vigueur vendredi, et qui aboutit à réduire les indemnités des chômeurs "permittents", enchaînant contrats courts et périodes de chômage.

L'ensemble des syndicats devraient déposer des recours contre la réforme cette semaine, et notamment le premier d'entre eux, la CFDT, qui n'a cessé de dénoncer la réforme mais ne se joindra pas aux manifestants mardi.

Autre point de vigilance, la question des retraites, qui continue de planer sur la fin de mandat d'Emmanuel Macron et sera un sujet incontournable de la campagne présidentielle.

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a ainsi plaidé pour repousser l'âge de départ "à 65, 66 ou 67 ans", dans un entretien à Challenges publié jeudi.

"Le 5 octobre, on a intérêt à donner un signal fort parce que je crains la surenchère pendant la période électorale", a réagi vendredi Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière.

La question du pass sanitaire fera aussi partie des mots d'ordre. Même si la CGT n'a pas appelé à défiler au côté des opposants au pass lors de leurs manifestations du samedi, elle est hostile à cet instrument et à la vaccination obligatoire, des "mesures liberticides qui mettent à mal les garanties et les droits des travailleurs", a accusé Mme Verzeletti.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Social

Un nouveau nom pour l’abri de nuit de Besançon

Autrefois connu sous le nom de l’abri de nuit Abbé Pierre, l’abri de nuit pour les sans-abris situé au 9 avenue Edgar Faure à Besançon a été rebaptisé abri de nuit Marguerite Vieille Marchiset mercredi 5 février 2025 en présence de la famille et d’élus. Une manière pour la maire de Besançon Anne Vignot, de « rétablir une justice », en rendant cette fois hommage à la femme politique qui a permis de donner vie à ce lieu. 

Les Restos du Coeur recherchent 1.500 bénévoles pour la collecte nationale du mois de mars

Dans le Doubs, les Restos du Coeur recherchent des bénévoles pour organiser leur grand week-end de collecte prévu les 7, 8, et 9 mars 2025. Face à une précarité grandissante, l’événement devient selon l’association "vitale pour répondre aux besoins des plus démunis et assurer la continuité des activités de l’association".

À Besançon, l’abri de nuit Abbé Pierre très prochainement renommé Marguerite Vieille Marchiset

Suite à une décision prise par la maire de Besançon Anne Vignot en septembre 2024 et validée par le conseil municipal après les révélations d’agressions sexuelles commises par l’Abbé Pierre, l’abri de nuit portant le nom de ce dernier sera renommé par le nom d’une personnalité féminine locale le 5 février 2025.

Cent pour un toit Besançon : une nouvelle association pour loger pour des familles en grande difficulté

Créée à l’été 2024, l’association Cent pour un toit Besançon s’engage à offrir un logement temporaire aux familles en situation de grande précarité. Cette initiative s’adresse aux foyers, avec ou sans titre de séjour, exclus des dispositifs d’aide publique.

Financement 2025 : la Mission locale à Besançon tire la sonnette d’alarme

Dans un communiqué du 23 janvier, la Mission locale du bassin d’emploi de Besançon lance une campagne au niveau nationale pour sensibiliser le public, alerter les élu(e)s et les institutions et défendre l’avenir des jeunes. ”Au moment où l’État et les collectivités votent leurs budgets, des milliers de jeunes risquent de se retrouver sans solution d’accompagnement cette année”, selon l’organisation.

Maisons de retraite : de nouvelles règles de tarification dans certains Éhpad en 2025

Un décret publié au Journal officiel du 1er janvier 2025 modifie les conditions dans lesquelles certains Éhpad peuvent pratiquer des tarifs d’hébergement différents selon que leurs résidents bénéficient ou non de l’aide sociale à l’hébergement. Il est établi que la majoration de tarif pour les personnes qui ne perçoivent pas cette aide doit être au maximum de 35 %.

Un groupe économique solidaire propose de ramasser les cartons des commerçants du centre-ville de Besançon

Depuis le 1er juillet 2024, la Ville de Besançon ne collecte plus les cartons des commerçants du centre-Ville. Ce service proposé gratuitement depuis plusieurs décennies, posait plusieurs problèmes. Intermed, structure de l’économie sociale et solidaire, propose de collecter ces cartons pour les déposer en points de collecte.

Grand Besançon Métropole débloque une aide de 20.000€ pour Mayotte

Réunis en conseil communautaire le jeudi 19 décembre 2024, les élus de Grand Besançon Métropole ont voté une aide de 20.000€ en faveur de la Fondation de France pour venir en aide aux habitants de Mayotte sinistrés depuis le passage sur l’île du cyclone Chido. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.14
couvert
le 07/02 à 06h00
Vent
1.03 m/s
Pression
1023 hPa
Humidité
86 %