Barbara Romagnan défend la réduction du temps de travail

Publié le 03/03/2015 - 17:01
Mis à jour le 03/03/2015 - 17:01

Dans un communiqué, la députée (PS) du Doubs revient sur les propos tenus par Jean-François Lagarde (UDI) sur France Inter et insiste sur le fait que « la réduction du temps de travail n’a pas ruiné la France. »

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Pas d’accord

Interrogé ce mardi 3 mars à la radio, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et maire de Drancy, a évoqué parmi les solutions à apporter à la crise, un retour aux 39 heures payées 35, sans compensation de salaire, "au motif que la génération qui a connu leur mise en place se serait offert des loisirs."

Pour Barbara Romagnan, il ne s'agit d'une contre-vérité. L'objectif n'étant pas "de s’offrir des loisirs (d’autant que la RTT recouvre un champ bien plus large, en termes de temps familiaux, d’engagements bénévoles, d’aidants familiaux), mais d’absorber les gains réguliers de productivité afin d’éviter le chômage."

Une nécessité économique

Pour la députée du Doubs, "la politique de réduction du temps de travail a des effets sociaux en termes de qualité de vie, - d’ailleurs appréciés des Français -, mais elle est avant tout une nécessité économique."

Le passage au 35h aurait, en outre, permis de créer des emplois selon elle, contrairement à ce qu'avance M. Lagarde. "Entre 1997 et 2002, la France a créé 2 millions d’emplois salariés dans le secteur marchand, tandis que le PIB progressait globalement sur la période de 16 % ; il en résulte une création moyenne de 125 000 emplois par point de PIB."

Quant à la proposition du président de l'UDI voulant que "tout le monde [fasse] le même effort", et doive travailler par conséquent 39 heures payées 35, la députée du Doubs répond que tout le monde ne fait pas le même travail. Elle évoque ainsi la pénibilité de certains secteurs d'activités : "considérer que travailler cinq heures supplémentaires ne constitue pas un effort surhumain constitue une méconnaissance de la diversité des emplois et de leurs conséquences sur la santé."

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