Biathlon : la Coupe du monde reprend. Les JO dans le viseur

Publié le 27/11/2021 - 12:46
Mis à jour le 27/11/2021 - 12:49

La France et la Norvège, emmenée par le triple tenant du titre Johannes Boe et le prodige Sturla Laegreid, reprennent leur duel habituel avec le démarrage samedi à Ostersund de la Coupe du monde de biathlon. La triple médaillée olympique Anaïs Bescond et Quentin Fillon-Maillet sont bien sûr de la partie

 © Quentin Fillon Maillet (Facebook)
© Quentin Fillon Maillet (Facebook)

Le début de cette édition 2021-22 va forcément servir de prélude et de tremplin pour le grand rendez-vous de l’hiver, les Jeux olympiques de Pékin (4-20 février).

Comme tous les quatre ans, l'ombre des JO planera sur le début de saison. Entre la lutte pour le gros globe de cristal et la quête d'une médaille d'or, les biathlètes seront amenés à trouver le bon compromis, ce qui pourrait rebattre les cartes et la hiérarchie du circuit.

Ce flou est également entretenu par les interrogations autour de l'état de forme de Johannes Boe. Victime d'un gros rhume, l'homme aux 52 victoires (28 ans) a dû tirer un trait sur les sélections norvégiennes de Sjusjoen, les 13 et 14 novembre, qui ont accueilli d’autres grandes puissances de la discipline comme la France et ont fait office de test grandeur nature avant la reprise de la Coupe du monde.

Revenu des JO-2018 de Pyeongchang avec un bilan mitigé en solo (1 médaille, l'or sur l'individuel) et donc focalisé sur Pékin, Boe pourrait bien laisser lors des premières étapes quelques miettes à ses rivaux, à commencer par son jeune compatriote Sturla Laegreid (24 ans), qui l'avait menacé jusqu'à l'ultime course en 2020-2021, avant d'être finalement devancé de 13 petits points au classement général.

Retour du public

Mais le sensationnel Laegreid, qui n'a disputé qu'une saison complète parmi l'élite (7 succès individuels, dont 2 médailles d'or mondiales) et s'est révélé en pleine pandémie de Covid-19 comme le biathlète le plus impressionnant derrière la carabine, devra composer avec une donnée essentielle: le retour du public. Sera-t-il aussi à l'aise au tir sous les cris et les encouragements des spectateurs? Ce sera l'autre inconnue de cette saison.

Pour les Français, pas question en revanche de faire des calculs et de ne penser déjà qu'aux Jeux. C'est le message adressé par leur entraîneur Vincent Vittoz.

"Il y a de la concurrence dans l'équipe et il n'y a que quatre places sur les courses individuelles et sur le relais aux JO, explique le patron des Bleus. Le début de saison nous servira de prise de repères pour cette sélection olympique. Pour la confiance, c'est mieux de bien commencer." Même s'il reconnait qu'"il n'y a pas de leader affirmé", Vittoz assure que la page Martin Fourcade est bel et bien "tournée".

La réalité est beaucoup plus nuancée, les Bleus n'ayant pas réussi la saison dernière à titiller les Norvégiens, leur seul fait d'armes étant le 2e titre mondial décroché par Emilien Jacquelin en poursuite à Pokljuka.

Quentin Fillon-Maillet : "Voir très haut"

Malgré trois victoires et des ambitions de gros globe clamées haut et fort, Quentin Fillon-Maillet est resté scotché à la 3e place du classement général pour la 3e année consécutive. Mais pas question de changer de discours pour le Jurassien de 29 ans.

"Je n'ai pas envie de me cacher derrière des objectifs qui seraient en dessous. J'ai juste envie de voir très haut. Plus ça va, plus j'ai de l'expérience, capable de me rassurer et de me rapprocher d'une médaille d'or olympique", affirme-t-il.

Pour Emilien Jacquelin, la vilaine fracture du poignet gauche survenue cet été a perturbé sa préparation et l'a surtout poussé à se recentrer sur une cible majeure: les JO.

"Les plans sont revus avec cette blessure, déclare-t-il. Les Jeux deviennent le challenge qui m'excite, beaucoup plus encore que de jouer le classement général."

Du côté des dames, il sera encore très compliqué pour les Françaises, qui restent sur deux exercices très délicats, de contrecarrer le duo norvégien Tiril Eckhoff-Marte Olsbu Roeiseland.

L'urgence est avant tout de trouver un remède aux maux récurrents des Bleues derrière la carabine. "Il faut plus d'exigence de travail, admet Jean-Paul Giachino, en charge du tir. Elles ont la technique mais quand un athlète ne réussit pas c'est qu'il se laisse polluer par l'état émotionnel. Elles ont aussi changé trois fois de coaches en trois ans, la valse des entraîneurs n'a pas aidé."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Sport

Football aux Prés-de-Vaux : le terrain de la discorde

Julien Paris, entraîneur à l’école de football US Prés-de-Vaux de Besançon, nous a contactés afin de nous faire part de son mécontentement face au "manque de créneaux" et aux terrains inadéquates pour mener ses entraînements dans de bonnes conditions. Si Abdel Ghezali, premier adjoint à la maire en charge des sports "entend la frustration" il précise toutefois avoir déjà apporté des réponses au club...

JO d’hiver 2030 : après Paris, les Alpes françaises seule candidature retenue par le CIO

La candidature des Alpes françaises à l'organisation des JO d'hiver en 2030 a franchi un pas important mercredi, aux dépens de la Suisse et de la Suède, en entrant seule en "dialogue ciblé" avec le Comité international olympique qui désignera l'hôte l'an prochain, a annoncé mercredi le CIO.

Un premier test pour le FC Sochaux-Montbéliard qui se déplace à Niort

Après 7 matchs sans défaite (8 si on compte celle en coupe de France), le FCSM garde le cap et un mental au beau fixe. Mais ce lundi soir à Niort, les Sochaliens auront l’occasion de se mesurer à une grosse cylindrée de National, actuellement deuxième derrière l’indomptable Red Star. L’occasion rêvée pour les Jaunes et Bleus de prouver qu’ils sont décidément capables de rivaliser avec les meilleurs de ce championnat… ou au contraire de prendre la mesure du chemin qu’il reste à parcourir. 

À Besançon, Pôle emploi utilise l’activité sportive comme vecteur de recrutement et d’insertion professionnelle

Pour la deuxième année consécutive pôle emploi a organisé ce vendredi l’événement "Du stade vers l’emploi" à Besançon avec la participation du club de badminton local le Volant Bisontin. L’objectif : faire se rencontrer recruteurs et candidats dans un autre cadre que celui de l’univers professionnel.

Une session de recrutement raquette à la main

Le Comité Olympique Paris 2024, l'Agence Nationale du Sport, la Fédération Française de Badminton, le club de badminton de Besançon Le volant bisontin, Cap Emploi, la Mission Locale et Pôle emploi organisent une nouvelle opération "Du Stade vers l’emploi" le vendredi 24 novembre 2023 au gymnase de la Malcombe de Besançon.

Sports : de la coupe et des enjeux au programme de ce week-end

SI le FCSM et l'ESBF espèrent passer un tour de plus en coupe de France, de leurs côtés, le BesAC et le GBDH aiemraient surtout retrouver rapidement la victoire dans leurs championnats respectifs. On fait le point sur les rencontres majeures à suivre pour ce week-end du 17 et 18 novembre 2023. 

Tout ce que vous devez savoir sur La Transju’ les 10 et 11 février 2024

Depuis plus de 40 ans, La Transju’ s’est imposée comme la plus grande course populaire de ski nordique en France et continue de grandir. Gérée par Trans’Organisation, elle montre chaque année son dynamisme, s’adapte aux contraintes environnementales et météorologiques et multiplie les projets pour porter l’image du Jura et du Haut-Doubs au-delà des frontières. En 2024, le rendez-vous est donné les 10 et 11 février...

Contrat rempli pour l’ESBF qui s’impose à Toulon

Si elles voulaient rester au contact des équipes qui jouent l’Europe, l’ESBF se devait de remporter son dernier match de championnat de l’année 2023 ce mercredi 15 novembre à Toulon. C’est désormais chose faite pour les Bisontines qui vont pouvoir sereinement enchaîner avec un match de coupe de France ce samedi à Noisy-le-grand.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -3.32
couvert
le 02/12 à 21h00
Vent
0.91 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
93 %