Bouteille de GHB dans le Paris-Venise : l'Egyptien mis en examen et écroué

Publié le 15/02/2014 - 08:47
Mis à jour le 15/02/2014 - 08:48

L’Egyptien interpellé dans un train Paris-Venise en possession d’une bouteille suspecte contenant du GHB, appelé « la drogue du violeur », a été mis en examen et placé en détention pour « détention, transport et exportation de produits stupéfiants », vendredi 14 février 2014 dans la soirée, par les juges du tribunal de Besançon.

Le procureur de la République de Besançon, Alain Saffar, a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour "détention, transport et exportation de produits stupéfiants". Le passager de 33 ans, domicilié en Italie depuis de nombreuses années, avait initialement été placé en garde à vue pour "transport de produits explosifs", après avoir été contrôlé dans le train, mercredi soir, en possession d'une bouteille en plastique suspecte d'environ un litre.
 
"Les premiers éléments de l'enquête ont laissé penser qu'on était en présence d'un produit explosif en raison du conditionnement de la bouteille, de l'inscription « Nitro » dessus et de la réaction positive du produit aux premiers tests sur les substances explosives", a déclaré le procureur Alain Saffar. Mais jeudi dans la soirée, des analyses techniques supplémentaires ont finalement révélé que la bouteille en plastique, artisanalement scellée avec du plâtre, "contenait du GHB dans une enveloppe de paraffine", a-t-il expliqué. "On ne connaît pas la quantité exacte de GHB pour l'instant, donc on ne peut pas en chiffrer la valeur marchande", a souligné le procureur.
 
Le GHB est une drogue de synthèse surnommée la "drogue du violeur", interdite en France et connue pour lever les inhibitions et favoriser les relations sexuelles.
 
Le suspect a dit aux enquêteurs de la gendarmerie que sa femme était enceinte et qu'il avait besoin d'argent. D'après ses déclarations, il devait toucher 1.000 euros pour transporter un colis dont il ignorait le contenu et son commanditaire devait le contacter à son retour en Italie pour lui dire où le livrer.
 
La bouteille se trouve à la brigade de gendarmerie des Hôpitaux-Neufs (Doubs) et il revient au juge d'instruction de choisir un laboratoire pour poursuivre les analyses, a précisé M. Saffar.
Le passager avait dû descendre du train avec son colis suspect pour être transféré à la douane de Vallorbe, à la frontière franco-suisse.
 
Un périmètre de sécurité avait été mis en place par les autorités. La préfecture du Doubs avait enclenché la procédure NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) pour écarter tout risque potentiel.
 
(source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Besançon : le drapeau palestinien installé sur le parvis de la mairie va être retiré

Ce jeudi 26 juin 2025, le juge des référés du tribunal de Besançon a ordonné le retrait du drapeau palestinien installé depuis quelques jours sur le parvis de la mairie de Besançon, estimant qu'il portait "gravement atteinte au principe de neutralité des services publics".

Assassiné pour des bitcoins : trois hommes condamnés à des peines de 25 et 30 ans de prison

Mickaël Calabrese, instigateur de l'assassinat de son amant Simon Arthuis, a été condamné vendredi 13 juin 2025 à Vesoul à 30 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, et ses deux co-accusés, animés par l'envie de s'approprier les bitcoins de leur victime, à 25 ans d'emprisonnement.

Tir mortel à Pontarlier : le suspect mis en examen pour assassinat

Le 28 mai 2025, aux alentours de six heures du matin, un individu de sexe masculin âgé de 21 ans a été mortellement blessé à Pontarlier par un tir unique d’arme de chasse le touchant à la tête. Le suspect, qui a reconnu les faits, a été présenté à un juge d'instruction ce vendredi 30 mai.

Le tribunal administratif de Besançon rejette la demande de suspension en urgence des travaux à l’aéroport de Dole-Tavaux

Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté ce mercredi 28 mai le référé-liberté déposé par plusieurs associations environnementales visant à suspendre les travaux de réfection de l’aéroport de Dole-Tavaux. Le tribunal a estimé que ni une atteinte grave à une liberté fondamentale ni une urgence suffisante ne pouvaient être retenues dans cette affaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 19.51C°
peu nuageux
le 03/07 à 06h00
Vent
1.23 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
96 %