Budget 2021 : la filière automobile salue le "lissage" du malus CO2

Publié le 23/10/2020 - 13:19
Mis à jour le 23/10/2020 - 08:15

La filière automobile a salué jeudi 22 octobre 2020 le lissage sur trois ans du durcissement du malus CO2, mais veut éviter l’introduction d’un malus au poids.

Voiture (illustration) © PKL
Voiture (illustration) © PKL

"Il s'agit de petits pas et d'avancées constatés suite à la proposition portée par le CNPA, avec les acteurs de la filière, visant à atténuer le très fort durcissement du malus CO2 à compter de 2021", a salué jeudi le Centre des professions de l'automobile (CNPA) dans un communiqué.

Dans le cadre des débats sur le Projet de loi de Finances pour 2021, les députés ont bataillé autour du malus automobile, qui depuis début mars vise tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au kilomètre et monte jusqu'à 20.000 euros pour l'achat des plus polluants.

Pour l'alourdir, le projet de budget 2021 prévoyait initialement d'abaisser ce seuil à 131 grammes dès janvier 2021 puis à 123 grammes en 2022.

Mais le gouvernement a opté pour une pente moins forte, lissée sur trois ans, avec un seuil de 133 grammes en 2021, 128 grammes en 2022 et 123 grammes en 2023.

Le CNPA continue de s'opposer au "malus poids", qui vise pour l'instant les rares véhicules de plus de 1.800 kg - un gage envoyé à la Convention citoyenne pour le climat, qui voyait plutôt la barre à 1.400 kg.

L'organisation s'inquiète "d'un durcissement du barème du malus poids dans les prochaines années, à l'image du barème CO2, faisant de la fiscalité automobile une variable d'ajustement budgétaire". Elles "s'interroge" aussi "sur la cohérence, au plan environnemental, d'une exclusion des véhicules électriques et hybrides", dont le bilan carbone n'est pas neutre non plus.

Le CNPA pointe également des "risques de contournement de la fiscalité automobile, avec une multiplication des immatriculations et des locations à l'étranger", et souligne que ces nouvelles dispositions doivent être "articulées" avec les réglementations européennes.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 27.66
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
54 %