mea culpa
"J'ignore quel était son degré de connaissance de cette affaire", a déclaré M. Cahuzac, à propos de la détention non déclarée d'un compte bancaire à l'étranger qui lui a valu d'être mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale".
BFMTV lui demandait si "le président de la République, le Premier ministre, d'autres ministres savaient" qu'il était en infraction avec la loi "lorsque Mediapart a révélé la vérité (...) au début du mois de décembre" 2012 sur l'existence de son compte bancaire en Suisse.
"Ce que je veux dire, c'est que, à lui comme au Premier ministre, comme à Pierre Moscovici (le ministre de l'Economie, ndlr), je n'ai pas dit la vérité (...) A eux aussi, j'ai menti, je le regrette amèrement (...), je leur ai demandé pardon, c'est à eux de voir s'ils peuvent ou pas me l'accorder", a ajouté Jérôme Cahuzac, reprenant ce qu'il avait dit le jour de sa mise en examen.
Il a précisé qu'il avait sollicité "par écrit" le pardon du président de la République, mais que celui-ci n'avait "pas répondu".