Cette mise à l’abri sera temporaire. Elle doit permettre aux acteurs associatifs d’aider les migrants à constituer, le cas échéant, un dossier de demande d’asile. Il sera procédé ensuite à leur réorientation dans le dispositif d’hébergement déjà existant, dédié aux demandeurs d’asile (Centres d’accueil de demandeurs d’asile - CADA).
Les CAO de Saône-et-Loire sont gérés par l’association ADOMA, partenaire de l’État qui en assure 100% du financement. Outre un accompagnement administratif, elle proposera à ces personnes un soutien sanitaire et social.
Accueillir ces personnes qui ont fui les guerres et les persécutions dans leurs pays et se trouvaient en situation de grande précarité à Calais relève de la solidarité nationale et d’une démarche humanitaire qui correspond aux engagements internationaux souscrits par la France. Le département de Saône-et-Loire répond ce faisant, comme d’autres territoires, à cet impératif.
(Communiqué)