Emmanuel Macron renonce à sa retraite de président de la République

Publié le 22/12/2019 - 09:43
Mis à jour le 22/12/2019 - 09:43

Emmanuel Macron renonce par avance à sa future retraite d’ancien président de la République, a indiqué ce samedi 21 décembre 2019 l’Elysée à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien.

Archives  - Emmanuel Macron ©  D.Poirier
Archives - Emmanuel Macron © D.Poirier

Le chef de l'Etat, qui a fêté ses 42 ans ce samedi, a également décidé de ne pas siéger à l'avenir au Conseil constitutionnel dont les anciens présidents sont membres de droit à vie, avec une indemnité de 13.500 euros.

"Une volonté de cohérence"

Cette décision intervient en plein mouvement de grève contre la réforme des retraites voulue par le chef de l'Etat qui a appelé depuis Abidjan samedi à une "trêve" au 17e jour de la mobilisation.

Mais selon l'Elysée, "il n'y a pas de volonté d'affichage", seulement "une volonté de cohérence" de la part d'Emmanuel Macron. La présidence rappelle qu'il avait démissionné de la haute fonction publique le jour même de sa déclaration de candidature à la présidentielle en novembre 2016.

Emmanuel Macron sera donc le premier président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955. En vertu de ce texte, les anciens chefs d'Etat se voient verser à vie, dès leur départ de l'Elysée, une pension équivalente au salaire d'un conseiller d'Etat, soit 6.220 euros bruts mensuels. Ce montant n'est soumis à aucune condition d'âge ni durée de mandat, ni plafond de revenus.

Fin de la loi de 1955 ?

"Il a décidé qu'il ne s'appliquerait pas cette loi à court terme en 2022, ni en 2027 en cas de deuxième mandat", a indiqué l'Elysée à l'AFP. A la place, "un nouveau système sera créé dans le cadre du futur régime universel par points" pour les pensions des chefs de l'Etat.

Selon l'Elysée, la cohérence veut que la loi de 1955 ne s'applique plus à aucun président à l'avenir. La décision de ne pas siéger au Conseil constitutionnel relève elle aussi d'une certaine cohérence puisque la mesure figure dans le projet de réforme constitutionnelle qui attend encore de voir le jour.

Des deux prédécesseurs de M. Macron, François Hollande a renoncé de lui-même à y siéger alors que Nicolas Sarkozy a démissionné du Conseil constitutionnel en 2013 suite à l'invalidation par cette instance de ses comptes de campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 27.66
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
60 %