Escape game au tribunal administratif de Besançon

Publié le 07/10/2021 - 14:30
Mis à jour le 07/10/2021 - 11:24

Pour la nuit du droit du 4 octobre 2021, le tribunal administratif organisait un escape game inédit qui a réuni une soixantaine de participants lundi soir.

Mieux faire connaître la juridiction administrative auprès des citoyens, parler du tribunal administratif autrement : tels étaient les objectifs de cette nuit du droit à laquelle le tribunal administratif de Besançon a décidé de participer en organisant un Escape Game dans trois salles du tribunal.

Le pitch se 'Escape game de lundi soir  ? "Le Vice-président du Conseil d’État est inquiet. La réputation et l’honneur des juridictions administratives sont au plus mal. Il est donc décidé de dépêcher un certain nombre d’enquêteurs pour comprendre ce qui se passe réellement dans les tribunaux. Vous êtes l’un de ces enquêteurs et devez fouiller le tribunal administratif de Besançon"

Impartialité, indépendance, intégrité

Munis de leur feuille de route et encadrés par les membres du greffe du Tribunal et les magistrats, les 60 participants répartis en six groupes sont partis à la recherche d'indices dans la salle de réunion, la bibliothèque et la salle d’audience. La mission : découvrir en moins d'une heure des indices matériels afin de déceler les trois mots clés - impartialité, indépendance et intégrité – valeurs de la juridiction administrative qui sont apparues dans un jeu de lumière dans la salle d'audience.

Mission de la juridiction administrative :  "Protéger les citoyens contre les abus ou les erreurs de l'administration" Conseil d'État

"L'idée est de sensibiliser le grand public sur notre rôle" explique Alexis Pernot, magistrat en charge de la communication au tribunal administratif de Besançon. Pourquoi ? "Il faut combler un déficit d'image, mais cela va au-delà.  Trop peu de personnes connaissent le rôle du Conseil d'État et la juridiction administrative. C'est tout simplement une question d'accès au droit et c'est notre devoir d’en informer les citoyens français…"

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