Etat d'urgence et deuil national : les recommandations de la préfecture du Doubs

Publié le 16/07/2016 - 16:38
Mis à jour le 16/07/2016 - 16:40

Le Pre?sident de la Re?publique a de?cre?te? trois jours de deuil national les 16, 17 et 18 juillet. Dans ce contexte, il appartient aux organisateurs, notamment les communes, de maintenir ou non des manifestations qui, selon leur nature, ne seraient pas compatibles avec ces journe?es de deuil ou? la Nation s’associe a? la douleur des victimes et des familles frappe?es a? Nice, est indiqué dans un communiqué de la préfecture du Doubs.

 ©
©

Les services de l’Etat sont convie?s par Monsieur le Pre?fet du Doubs a? observer une minute de silence le lundi 18 juillet a? midi. Les communes peuvent e?galement s’associer a? ce moment de recueillement en hommage aux victimes. Il conviendra qu’elles en informent pre?alablement les forces de l’ordre.

Pour le de?partement du Doubs, une re?union de se?curite? s’est tenue a? la pre?fecture dans la matine?e du vendredi 15 juillet afin de refaire un point de situation sur la programmation des grands rassemblements a? venir, en particulier le passage du Tour de France le 18 juillet dans le Haut Doubs qui be?ne?ficiera de la pre?sence de 180 gendarmes, en cohe?rence avec les mesures spe?cifiques prises par les organisateurs du Tour. Un e?tat-major de se?curite? se tiendra e?galement lundi 18 juillet a? la pre?fecture.

Dans le cadre de l’e?tat d’urgence et de sa prolongation, il est rappele? aussi les consignes de vigilance qui doivent e?tre prises en compte par les organisateurs de rassemblement pre?vus pendant cette pe?riode estivale. Le pre?fet du Doubs a adresse? un message aux maires afin qu’ils se rapprochent, si l’importance de la manifestation le justifie, des services de se?curite? en vue notamment de se faire conseiller et le cas e?che?ant, si la situation l’exige, de se faire accompagner dans la se?curisation de ces rassemblements.

(Communiqué) 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

attentat nice

Attentat de Nice : le témoignage de Camille, une Bisontine qui s’est retrouvée à quelques mètres du camion…

Camille, 25 ans, est une Bisontine qui suit ses études de droit à la faculté de Dijon et qui est partie à Nice avec son ami et deux enfants âgés de 8 et 13 ans, pour les vacances. Jeudi 14 juillet 2016, ils étaient sur la promenade des Anglais pour admirer le feu d’artifice quand tout à coup, ils entendent « bam bam bam » et commencent à courir à « folle allure » en ayant peur de « se prendre une balle dans le dos ». 

Attentat de Nice : rassemblement en hommage aux victimes ce matin à Besançon

Après la tragédie qui s’est déroulée à Nice vendredi 14 juillet 2016, et en lien avec le deuil national de trois jours décrété par le gouvernement ainsi que l’appel à respecter une minute de silence au sein des services de l’Etat, le maire de Besançon appelle les Bisontines et les Bisontins à se rassembler Esplanade des Droits de l’Homme, lundi 18 juillet à 11h50 afin de rendre un hommage aux victimes du drame que Nice et ses habitants ont connu.

Attentat de Nice : où sont les fleurs et les bougies à Besançon ?

Lors des précédents attentats en France, les 7 janvier et 13 novembre 2015, l’unique arbre entouré de trois bancs sur la place Pasteur à Besançon était devenu un lieu d’hommage aux victimes, de recueillement seulement quelques dizaines de minutes après les drames. Ce vendredi 15 juillet 2016, 19 heures après l’attaque à Nice, aucune bougie ni aucune fleur n’ont été posées. Pourtant, le bilan ne cesse de s’alourdir : 85 personnes décédées, une cinquantaine d’enfants entre la vie et la mort… 

Attentat de Nice : les réactions des politiques en Franche-Comté

Ce jeudi 14 juillet 2016 vers 22h45, un camion a foncé dans la foule se trouvant sur la promenade des Anglais à Nice. Il s’agit d’un attentat terroriste selon le président de la République. Le bilan fait état d’au moins 84 personnes décédées, dont de nombreux enfants, et 18 personnes très gravement blessées. Les réactions en Franche-Comté…

Société

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : rencontre avec des étudiants kanaks à Besançon

Depuis le 17 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie fait face à de violentes émeutes. A l'origine, une proposition de loi constitutionnelle qui modifierait le corps électoral instauré en 1998 avec les accords de Nouméa. Le peuple kanak, exprime son désaccord envers cette réforme. Pour mieux comprendre ces insurrections néocalédoniennes, nous avons rencontré quatre jeunes kanaks, venus à Besançon pour leurs études.

Ancienne maternité La Mère et l’Enfant à Besançon : des architectes s’élèvent contre sa démolition

Alors que l’anciennne maternité La mère et l’enfant située sur le site de l'hôpital Saint-Jacques à Besançon va être démoli à partir du 25 mai 2024, des architectes et membres de la Maison de l’architecture de Franche-Comté s’élèvent contre sa disparition dans un communiqué du vendredi 24 mai. Il considère que ce bâtiment comme remarquable.

Némésis : “Le racisme n’est pas une opinion mais un délit” rappelle le Parti communiste du Doubs

Suite à une nouvelle intrusion du groupe extrême-droite Némésis, dans un événement "familial et festif" dimanche dernier à Dole, le parti communiste du Doubs a annoncé tenir une conférence de presse ce mardi 21 mai 2024 pour "interpeller toutes les forces républicaines du territoire afin qu'elles se mobilisent pour le respect des lois et pour mettre en œuvre des mesures contre les appels à la haine".

“La question n’est pas uniquement la défense des droits, mais aussi leur promotion” (Amnesty International)

Du 17 au 20 mai 2024, l’hôtel de Ville de Besançon accueille l’exposition "We want to break free*". Elle sera ensuite déplacée à la médiathèque Pierre Bayle jusqu’au 1er juin. Sébastien Tüller, responsable de la commission orientation sexuelle et identité de genre d’Amnesty International, nous en parle…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.07
nuageux
le 25/05 à 3h00
Vent
1.26 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
98 %