Feader : la Confédération paysanne exige "des solutions rapides" du Comité régional

Publié le 26/10/2023 - 17:45
Mis à jour le 26/10/2023 - 17:19

Le 17 octobre 2023 s’est tenu le Comité régional de suivi des Fonds européens agricoles pour le développement rural (FEADER), lors duquel, plusieurs sujets relatifs à l’installation en agriculture ont été abordés.
 

Le premier point abordé a été le "retard pris dans l’instruction des dossiers DJA et subventions d’investissement par le Conseil régional", relate la Confédération paysanne.

Un "passage de relais chaotique entre l’Etat et la Région"

Les membres déplorent ces "retards administratifs pris dans l’instruction des demandes de subventions DJA1 et d’investissement déposés par les paysans". En cause, "le passage de relais chaotique entre l’Etat et la Région pour gérer les fonds européens pour l’agriculture, couplé au temps nécessaire au développement de nouveaux logiciels d’instruction et à la formation des équipes".

Le syndicat exige des "solutions rapides de la part du Conseil régional afin de ne pas mettre des paysans, des fermes, des familles en difficulté". En ce sens, "plusieurs dispositions ont été prises, que ce soit pour les dossiers antérieurement gérés par l’Etat ou les dossiers nouveaux déposés en 2023",  pour lesquelles, les membres "serons attentifs à ce qu’elles soient menées à bien et que le calendrier annoncé soit respecté". Le syndicat surveillera aussi le "dialogue entre les porteurs de projets, les services de la Région en cas de difficultés rencontrées par les paysans dans le déroulement de leur projet".

21% d'agriculteurs en moins entre 2010 et 2020

Le Comité a également abordé les enjeux de renouvellement des actifs en agriculture et des organisations
professionnelles qui peuvent y contribuer. "En Bourgogne-Franche-Comté, nous sommes passés de plus de 93.000 fermes dans les années 1970 à moins de 24.000 en 2020, avec une baisse de 21% rien qu’entre 2010 et 2020", rappelle le syndicat.

"Sur les 10 dernières années, c’est aussi 31.000 actifs agricoles (paysans ou salariés) en moins dans la région et des fermes toujours plus grandes (103 ha de SAU moyenne en 2020)", rappelle le syndicat. Pour cause, "de nombreux porteurs de projets ne trouvent pas un accompagnement adapté auprès des chambres d’agriculture, ou ne souhaitent pas faire appel au parcours installation classique"."Ces personnes sont parfois renvoyées ou viennent spontanément vers d’autres structures qui leur proposent, selon leurs ressources associatives respectives et le degré de maturité du projet", ajoutent les membres.

Des réclamations pour répondre aux besoins

Face à ces enjeux, la Confédération paysanne souhaite "garantir une pluralité d’acteurs capables de répondre, grâce à leur imagination et leur dynamisme, à la diversité des profils des candidats à l’installation". Pour cela, les membres exigent des "points accueil installation / transmission pour faciliter les démarches des porteurs de projet". Mais aussi, "le parcours installation doit prévoir, notamment dans les stages 21h, l’intervention d’autres intervenants que FRSEA-JA-chambre pour apporter d’autres compétences".

Ils ajoutent également "des dispositifs d’accompagnement et d’aides publiques doivent être déployés pour répondre aux porteurs de projets qui n’entrent pas dans les critères d’éligibilité de la Dotation Jeunes Agriculteurs", "c’est le cas des plus de 40 ans et pour le moment, des personnes n’ayant pas de diplôme agricole alors qu’ils ont de l’expérience", ont-ils conclu.

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Economie

Il veut sauver l’invention de son père qui aide les “accidentés de la vie”

Éric Levasseur est électricien indépendant et souhaite aujourd’hui sauver l’invention française de son père baptisée Stella, un embout universel pour cannes et béquilles qui améliore la sécurité et le confort de déplacement des personnes à mobilité réduite. Il a ouvert un financement participatif afin de récolter les fonds nécessaires pour lui permettre de relancer la production. 

La cancoillotte part à l’assaut de l’Hexagone

Après l’obtention de son IGP il y a bientôt trois ans, la cancoillotte a connu en six ans une évolution de ses ventes de 19%. Aujourd’hui la spécialité fromagère de Franche-Comté compte bien poursuivre sur sa lancée et partir à la conquête de toutes les cuisines de l’Hexagone grâce à une campagne de communication enrichie. 

Taxe d’apprentissage : la chambre des métiers de l’Artisanat alerte sur la baisse de la prime aux employeurs

Dans un communiqué du 9 janvier 2025, le réseau des CMA alerte sur l’impact de la décision de la baisse de la prime aux employeurs d’apprentis sur le recrutement de ceux-ci dans les entreprises artisanales et à terme sur le secteur de l’artisanat. 

Le magasin Mondial Tissus de Besançon propose désormais le bonus réparation

L’enseigne bisontine de la marque Mondial Tissus située rue Joachim Bellay vient de recevoir la labellisation "Refashion" a-t-on appris dans un communiqué de décembre 2024. Elle propose désormais le dispositif du "bonus réparation" qui permet d’encourager la réparation des vêtements tout en réduisant les coûts pour les consommateurs.

”Des soldes d’hiver toujours trop tôt !” selon le président du l’Union des commerçants de Besançon

Comme chaque année, les soldes d’hiver démarrent le deuxième mercredi du mois de janvier alors que les consommateurs sortent à peine des fêtes pendant lesquelles les dépenses ont été nombreuses. Pour Serge Couësmes, président de l’Union des commerçants de Besançon, ”ces soldes arrivent toujours trop tôt”.

Fraude fiscale : le fisc peut désormais vous surveiller sur vos réseaux sociaux

Un nouveau décret paru au Journal officiel le 1er janvier 2025 autorise à présent les agents du fisc et de la douane à collecter et exploiter les "données rendues publiques sur les sites internet des opérateurs de plateforme en ligne". Ils leur est donc désormais permis de surveiller les comptes Facebook, Instagram, X ou encore TikTok.

Tricherie ou économie, pourquoi des boulangers ajoutent de la chapelure dans la galette frangipane ?

Le 23 septembre 2024 à l'occasion d'un concours professionnel visant à désigner la meilleure galette aux amandes de Franche-Comté, nous avons appris qu'il n'était pas rare pour les boulangers d'utiliser de la chapelure dans la confection de la frangipane. De la frangipane coupée à la chapelure ? Nous avons souhaité en savoir plus sur ce mystérieux ingrédient qui s'invite à notre insu dans notre gâteau préféré de l'épiphanie et vendu à un certain prix.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.07
ciel dégagé
le 13/01 à 12h00
Vent
6.18 m/s
Pression
1036 hPa
Humidité
62 %