General Electric : 'révoltant, mais hélas attendu...'

Publié le 15/06/2018 - 10:48
Mis à jour le 15/06/2018 - 10:48

Face à l’annonce de General Electric qui a déclaré ce jeudi 14 juin 2018 qu’il ne créera finalement pas un millier d’emplois en France après s’être engagé auprès de l’Etat, Christophe Grudler, sénateur du Territoire de Belfort, trouve cette nouvelle « révoltante mais attendue« … 

 ©
©

[Communiqué de Christophe Grudler]

"General Electric ne respectera pas son engagement pris lors du rachat de l’activité Energie d’Alstom : il n’y aura pas 1000 emplois créés dans ses usines de France. Pas plus qu’il n’y aura 500 emplois transférés à Belfort, comme cela avait été un temps envisagé. Cette nouvelle est révoltante, mais hélas attendue."

"Lorsque qu'on donne sa parole, on la respecte"

"La conjoncture économique mondiale, et la non reprise du marché mondial de l’énergie, peuvent en partie expliquer les difficultés de General Electric. Mais en partie seulement.

Car lorsque l’on donne sa parole à un Etat, ou à une personne, on la respecte. C’est une valeur de vie, que rien ne permet de transgresser. Car, à l’opposé, cette façon d’agir va de plus en plus convaincre les salariés que la parole de leur patron ne vaut pas grand-chose… Comment établir la confiance dans de telles conditions ?"

Ne pas sanctionner financièrement le groupe

"Ma pensée va en premier lieu aux salariés et à leurs familles, mais aussi aux nombreux sous-traitants locaux, qui sont aujourd’hui dans l’inquiétude."

Je souhaite que l’Etat demande à General Electric de sanctuariser l’emploi sur ses sites français, tout en lui accordant par ailleurs un délai supplémentaire pour respecter son engagement de 1000 emplois créés. Les "amendes" envisagées seraient contre-productives : elles permettraient à l’entreprise de monnayer à faible coût son désengagement."

Mettre en place un plan d'avenir ambitieux

"Au contraire, c’est un plan d’avenir ambitieux qui doit être mis en place, notamment à Belfort, pour permettre un redéveloppement le temps venu, car on sait que le marché mondial de l’énergie reprendra après 2020.

Je suis personnellement favorable à des partenariats sur le site de Belfort avec d’autres opérateurs de l’énergie, notamment asiatiques : c’est là-bas que se trouvent les capitaux permettant de consolider notre industrie de l’énergie à Belfort, et c’est ici, dans la Cité du Lion, que ces investisseurs pourront afficher des références technologiques et un savoir-faire mondialement reconnus."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Effondrement rue de Vesoul : Laurent Croizier demande la mise en place “d’un mécanisme d’aide financière pour les commerces en difficultés”

Suite à l’effondrement de la chaussée survenu le 25 février dernier rue de Vesoul à Besançon, le député du Doubs alerte ce mois de mai 2024 sur l’avenir des commerces. A ce titre, il demande qu’une aide soit mise en place…

La ministre Fadila Khattabi se rendra au Breuil et à Chalon-sur-Saône ce vendredi 17 mai

Fadila Khattabi, ministre chargée des personnes âgées et des personnes handicapées, sera, ce vendredi 17 mai 2024, en visite en Saône-et-Loire, pour visiter l’ESAT du Breuil, faire une déambulation dans le centre-ville de Chalon-sur-Saône, participer à une table ronde sur le Fonds territorial d’accessibilité et assister à un match de playoff de basket fauteuil.

Européennes : le ministre Jean-Noël Barrot sera présent à Belfort ce vendredi 17 mai

Dans le cadre des élections européennes, Christophe Grudler, député européen et candidat sur la liste ''Besoin d'Europe'' a invité Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe pour une réunion publique qui se tiendra à Belfort le vendredi 17 mai 2024 à partir de 18h30 à la Maison du Peuple.

Élections européennes : les candidats invités à débattre sur les questions agricoles dans une ferme du Jura

Dans le cadre des prochaines élections européennes qui auront lieu le 9 juin 2024, les Jeunes agriculteurs de la région Bourgogne-Franche-Comté et la FRSEA invitent les candidats à débattre de leur programme autour des questions agricoles au sein d’une exploitation située à Saint-Baraing. 

Demande de protection fonctionnelle à Anne Vignot lors du prochain conseil municipal

Durant le prochain conseil municipal qui aura lieu jeudi 16 mai 2024, les élus seront amenés à délibérer sur l'octroi de la protection fonctionnelle à la Maire de Besançon suite aux propos violents et menaçants reçus personnellement sur les réseaux sociaux à la suite de son dépôt de plainte contre l’action du collectif Némésis menée durant le carnaval de Besançon le 7 avril dernier. 

Anne Vignot sur les relations entre Besançon et Dijon : ”On n’est pas des copains, mais…” 

EXCLUSIVITÉ • Lors de l’inauguration de l’exposition Made in Germany au musée des Beaux-Arts de Besançon le 3 mai dernier, c’était la première fois que l’on voyait les maires de Besançon et Dijon réunis dans un même projet, voire complices, avec des discours positifs et élogieux l’un envers l’autre. On le sait, les relations entre les maires de Besançon et de Dijon n’ont jamais été particulièrement au beau fixe, alors qu’en est-il dans les coulisses ? Les élu(e)s d'une région doivent-ils forcément s'entendre et collaborer ? On a rencontré Anne Vignot pour en parler...

Remplacer la place de la Révolution par la place Charles Quint : la proposition du MFC rejetée

Fin 2023, la Ville de Besançon a mis en place des ”Ateliers citoyens” permettant aux Bisontin(e)s de faire des propositions sur tout sujet concernant la vie locale. Celles ayant obtenu le plus de suffrages, lors d'un vote en ligne du 15 mai au 5 juin, feront alors l'objet d'un vote en conseil municipal. Mais la proposition du Mouvement Franche-Comté est jugée irrecevable.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.96
ciel dégagé
le 19/05 à 12h00
Vent
2.63 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
56 %