JO de Paris : tout ce qu'il faut savoir pour devenir l’un des 45.000 bénévoles

Publié le 22/03/2023 - 10:37
Mis à jour le 23/03/2023 - 16:28

Les candidats pour devenir bénévoles aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris pourront tenter leur chance entre le 22 mars et le 3 mai pour devenir l’un ou l’une des 45.000 volontaires de l’été 2024.

Le comité d’organisation a besoin de 30.000 personnes pour les JO (26 juillet-11 août) et 15.000 autres pour les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre) afin d’accueillir spectateurs et compétiteurs du monde entier.

Aiguiller les spectateurs dans le stade, accompagner un sportif au contrôle antidopage, ou installer les blocs de départ sur la piste... À compter de mercredi, les candidats auront six semaines pour tenter leurs chances et devenir bénévoles des JO de Paris en 2024. Comme pour les billets, il n'y en aura pas pour tout le monde. "Il y aura des déçus", a d'ores et déjà prévenu mardi Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des JO de Paris.

Avoir 18 ans au 1er janvier 2024

"Ils seront les visages des Jeux avec des missions essentielles", a expliqué le président du comité d’organisation, Tony Estanguet, mardi au cours d’une conférence de presse au siège du comité. Il a indiqué qu’il souhaitait "la parité", la "diversité", avec un objectif "d’inclure 3.000 personnes en situation de handicap", a-t-il dit.

Pour postuler, il faut être âgé de 18 ans au 1er janvier 2024, parler français ou/et anglais et être disponible au moins 10 jours pendant la période, et au maximum trois mois consécutifs. Il faut se connecter sur le portail de Paris 2024 et remplir un questionnaire. La plateforme sera commune avec la ville de Paris qui compte recruter "5.288 volontaires", a expliqué Pierre Rabadan, adjoint au sport de la mairie de Paris. Près de 60 % des missions sont dédiées à l’accueil (public, médias, etc) pour des Jeux où sont attendus près de 10 millions de spectateurs.

Jusqu’à 160.000 candidatures lors des précédents JO

Les dernières éditions avaient généré entre 120.000 et 160.000 candidatures, rappellent les organisateurs. Une fois enregistrées, les candidatures seront triées en fonction des réponses à un questionnaire et certains candidats seront déjà retenus pour des épreuves tests qui se dérouleront cet été, comme le handball, l'aviron, ou encore la nage en eau libre. Mais la très grande partie des candidats sera choisie d'ici fin 2023.

L'essentiel des épreuves olympiques et paralympiques se dérouleront à Paris et en Île-de-France, à l'exception de la voile (Marseille), du tir (Châteauroux), du basket pour les phases de groupes et du hand pour les finales à Lille, du foot et du surf à Tahiti. Il faudra environ 5.000 volontaires hors Île-de-France, estime Alexandre Morenon-Condé, responsable du programme au Comité d'organisation. Certains seront orientés vers les épreuves qui se déroulent près de chez eux. "Ce sont les Jeux de toute la France", explique celui qui a aussi été bénévole lors des olympiades d'Athènes, en 2004, alors qu'il était étudiant.

Prévoir son logement

Attention toutefois : le Comité d'organisation n'hébergera pas les volontaires, donc les candidats devront spécifier sur la plateforme d'inscription s'ils pourront disposer d'un logement et où. Le département de Seine-Saint-Denis, soucieux de ne pas voir les JO échapper à la population, a accompagné plus de 1.900 habitants notamment via des formations pour les aider à postuler. Ces profils ont eu accès à la plate-forme depuis deux semaines. Pour les missions plus sportives (un peu plus d'un tiers), comme racler le sable de la fosse de saut en longueur ou ramasser les balles, les fédérations sportives vont aussi proposer leurs candidats, qui exceptionnellement peuvent avoir au minimum 16 ans.

Des médecins sont également recherchés pour la polyclinique du village olympique. Tout est défini dans une charte du "volontariat olympique et paralympique", sous l'œil de la vigie sociale, l'ex-numéro un de la CGT Bernard Thibault, qui siège au conseil d'administration du Comité d'organisation.

Le sport français connait une crise du bénévolat

Pour promouvoir ce programme, le Cojo a déjà deux ambassadeurs : Guillaume Gille (double champion olympique de handball) et Charlotte Fairbank (paratennis). Une "cinquantaine d’athlètes nous ont sollicité pour participer", a aussi indiqué Tony Estanguet, citant le champion olympique d’équitation Pierre Durand.

"Les bénévoles on sait ce qu’on leur doit dans le monde du sport français, ils font le sport français", a encore lancé le triple champion olympique Tony Estanguet et boss des JO, en présence de la présidente du comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques. Le sport français connaît une crise du bénévolat.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

2 commentaires

Laisser un commentaire

Société

J’ai testé pour vous le restaurant d’application du CFA Hilaire de Chardonnet à Besançon

Je suis allée découvrir le restaurant d’application du CFA Hilaire de Chardonnet, à Besançon. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un restaurant d’application ? Il s’agit d’un restaurant pédagogique, où le service et la cuisine sont assurés par des apprentis, encadrés par leurs professeurs. L’objectif : leur permettre d’apprendre leur futur métier dans des conditions réelles.

Bientôt la fin du permis de conduire à vie

Les eurodéputés ont définitivement adopté le 21 octobre 2025 une réforme des permis de conduire dans l'Union européenne (UE). Celle-ci a pour objectif d’"améliorer la sécurité routière et diminuer le nombre d'accidents". Plusieurs mesures viennent ainsi réformer en profondeur le permis de conduire, notamment sa durée de validité.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

Un nouveau général à la tête de la 1re Division

En conclusion de la cérémonie de remise de chèque à l’association Terre Fraternité-ADO qui s’est déroulée le 27 octobre 2025 à l’Hôtel de Grand Quartier général de Clévans à Besançon, le général de division Jean-Pierre Fagué a annoncé son départ pour Paris. Le général Bruno Helluy lui succède à la tête de la 1ère Division à partir du 1er novembre 2025. 

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Quels sont les déguisements populaires pour Halloween en 2025 ?

La fête d’Halloween arrive à grands pas, mais il n’est pas encore trop tard pour trouver le costume idéal pour célébrer le 31 octobre en famille ou entre amis. Cette année encore, les tendances restent globalement les mêmes que les années précédentes, avec une forte présence de clowns diaboliques et de Mercredi Adams. À noter tout de même un regain du romantisme gothique du côté des femmes et un retour en force de l’un des tueurs en série star des films des années 90…

Les sorcières du film Hocus Pocus sorties du chaudron de Marotte et Charlie pour Halloween

Comme chaque année, les deux soeurs du salon de thé Marotte et Charlie, situé place Victor Hugo à Besançon, attendent Halloween avec impatience. Cette année, leur décoration et nouvelles gourmandises rendent hommage à trois autres soeurs bien connues de l’univers Disney. Plusieurs biscuits à l’effigie des soeurs Sanderson du film Hocus Pocus sont ainsi à déguster jusqu’à la fin de la semaine où plusieurs événements viendront clôturer la saison halloweenesque ! 

“Le vivre-ensemble et le bal des caricatures”, un habitant de Battant inquiet face à la montée des crispations

TRIBUNE • Dans une tribune de ce mardi 28 octobre, un riverain de la rue Battant à Besançon, Sylvain, exprime son inquiétude face à la montée des crispations dans son quartier et dans le centre-ville, notamment sur fond de débats autour d’un nouveau projet pour le foyer d’accueil de jour Boutique Jeanne Antide de la rue Champrond, de bruits nocturnes et d’ivresses sur la voie publique, mais aussi des banderoles contradictoires place de la Révolution. Dénonçant les ”caricatures" et les ”replis” qui animent les discussions locales et les réseaux sociaux, il invite les habitants à renouer le dialogue plutôt que de céder à la polarisation.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.77
partiellement nuageux
le 03/11 à 18h00
Vent
0.84 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
90 %