La LDH de Besançon réagit sur les dernières affaires de dérives policières

Publié le 04/08/2023 - 15:28
Mis à jour le 04/08/2023 - 15:16

Dans un communiqué du 4 août 2023, la Ligue des droits de l’Homme de Besançon (LDH) évoque les dernières actualités nationales et y dénoncent le développement d’une "culture de l’impunité dans la police française". 

 © Élodie R.
© Élodie R.

Rejetant le gouvernement "par la peur", la LDH commence par rappeler que "la confiance de la population dans sa police est une des clefs pour le « vivre ensemble »".

La Ligue des droits de l’Homme de Besançon dénonce ainsi "depuis longtemps l’usage des armes lors de simples contrôles routiers, hors cas de légitime défense, et a condamné plus récemment l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) en raison des dommages corporels très graves subis par les victimes".

Elle fait ainsi directement référence aux circonstances de la mort de Nahel le 27 juin, mais aussi plus récemment à l’affaire du jeune de 22 ans touché à la tête par un tir de flashball à Marseille. 

Une marche nationale contre les violences policières

La LDH constate par ailleurs qu’une "culture du sentiment d'impunité dans la police dans l’exercice de sa fonction" s’est développée dans notre pays ces dernières années et pointe du doigts les derniers agissements des policiers qui n’hésitent pas "à refuser la réalité des comportements déviants de leurs collègues". Elle cite pour exemple :

  • applaudissements lorsque 4 policiers entendus en garde à vue sortent des locaux de l’IGPN le 18 juillet,
  • prescriptions d’arrêts de travail abusifs pour critiquer la décision d’un magistrat qui envoie en détention provisoire un des policiers impliqué dans l’agression de ce jeune marseillais,
  • mise en place d’un service minimal (le « code 562 »), restreint aux missions d’urgences. Ceci aux dépens des patrouilles, auditions de victimes, de suspects ou de témoins.

Elle dénonce de cette manière le "développement de cette culture du sentiment d’impunité au sein de la police française" et évoque sa possible participation à la manifestation envisagée par des organisations nationales le samedi 23 septembre pour "dénoncer les violences policières constatées récemment".

Soyez le premier à commenter...

Un commentaire

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.77
légère pluie
le 26/11 à 00h00
Vent
3.38 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
92 %