Larcher soutient le nouveau projet de réforme des institutions

Publié le 05/06/2019 - 15:12
Mis à jour le 05/06/2019 - 15:14

« J’ai envie que nous réussissions« : Le président (LR) du Sénat Gérard Larcher a réagi positivement mercredi 5 juin 2019  au nouveau projet de réforme des institutions du gouvernement, en relevant « des avancées » et mais aussi en pointant des « conditions » à remplir.

Gérard Larcher président du Sénat © Sénat ©
Gérard Larcher président du Sénat © Sénat ©

Le nouveau projet doit être présenté en Conseil des ministres fin juin-début juillet, et selon l’entourage du Premier ministre Edouard Philippe, « pas mal de lignes rouges ont été enlevées » pour obtenir le feu vert du Sénat.

Le chef du gouvernement pourrait préciser le calendrier d'examen de la réforme lors de son discours de politique générale, le 12 juin devant l'Assemblée. Emmanuel Macron a souhaité un examen au Parlement "à l'été".

"J'ai envie que nous avancions, j'ai envie que nous réussissions", a commenté sur LCI M. Larcher. "Il y a un certain nombre de conditions sur lesquelles il faut parler et si ces conditions sont remplies, je ne doute pas" de la possibilité d'un accord.

Le président du Sénat "considère qu'il y a des avancées notamment dans le fonctionnement d'institutions à caractère judiciaire, dans l'équilibre entre une démocratie représentative et une démocratie participative, reprenant d'ailleurs des propositions du Sénat" sur le référendum d'initiative partagée, et "en direction de collectivités territoriales" avec le "droit à la différenciation".

"Mais il reste trois sujets majeurs", selon lui. Il faut d'abord "garder une proximité entre le parlementaire et les citoyens", ce qui implique que chaque "partie du territoire" soit "représentée au minimum, quelle que soit sa population, par un député et un sénateur". Il ne faut donc pas trop réduire "le nombre de parlementaires dans des logiques strictement mathématiques".

Et enfin, "on ne peut pas faire une révision constitutionnelle pour simplement faire une forme de charcutage des dates d'élections, donc il faut respecter le principe que le Sénat est une assemblée de la continuité qui est renouvelée par moitié et il faut respecter les dates d'élection qui sont prévues".

(AFP)

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