L'athlète Ophélie Claude-Boxberger a porté plainte pour "viol aggravé" contre Alain Flaccus

Publié le 09/12/2020 - 17:50
Mis à jour le 09/12/2020 - 17:50

L’athlète Ophélie Claude-Boxberger, sous le coup d’une suspension pour dopage à l’EPO, a porté plainte en octobre pour « viol aggravé » lorsqu’elle était mineure contre son ex-entraîneur et beau-père Alain Flaccus, a-t-on appris ce mercredi 9 décembre 2020.

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"Ophélie Claude-Boxberger a porté plainte pour viol aggravé pour des faits commis entre 2002 et 2007", alors qu'elle était mineure, a expliqué son avocat Me Laurent Clauzon. Une plainte ensuite confirmée par le parquet de Montbéliard.

Alain Flaccus, ancien entraîneur de l'athlète également ex-compagnon de sa mère, a toujours nié toute atteinte sexuelle, et se trouve par ailleurs au coeur de l'affaire de dopage à l'EPO d'Ophélie Claude-Boxberger qui a éclaté depuis plus d'un an, et dans laquelle les rebondissements se multiplient.

L'avocat d'Alain Flaccus, Me Jean-Baptiste Euvrard, a indiqué ne jamais avoir été informé de cette plainte. Contrôlée positive le 18 septembre 2019, la spécialiste du 3.000 m steeple est suspendue provisoirement depuis le 4 novembre 2019 par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Après s'être accusé en janvier auprès de l'AFLD d'avoir injecté l'EPO à l'insu de l'athlète, Alain Flaccus s'était rétracté en juin puis en septembre lors d'une nouvelle audition à l'AFLD. Mais il avait entretemps changé encore une fois de version dans une lettre datée du 17 août à destination de l'AFLD, a-t-on appris mercredi. "Rentrant de quelques jours mérités je vous confirme par la présente l'ensemble de mes réponses suite à l'audition du 23 janvier 2020", écrit-il dans ce document manuscrit que l'AFP a consulté.

"M. Flaccus a écrit cette lettre après la visite +amicale+ de Sylvie Claude (la mère d'Ophélie et son ex-compagne) qui l'a supplié de rester sur sa première version. C'est une nouvelle manifestation de l'emprise dont il a été l'objet", a dénoncé son avocat Me Jean-Baptiste Euvrard.

Me Laurent Clauzon s'est lui ému de n'avoir reçu ces éléments qu'en novembre: "Quand l'AFLD me cache ce type de documents, ça va beaucoup trop loin, on est passé de la déloyauté à l'intention de nuire, et on frise l'infraction pénale".

Alors qu'elle risquait jusque là quatre ans de suspension, l'athlète a été notifiée en novembre d'une nouvelle infraction antidopage, a indiqué son avocat, liée à un soupçon de manipulation d'Alain Flaccus.

Elle risque désormais huit ans de suspension mais n'a toujours pas été convoquée par la commission des sanctions de l'AFLD. Les différentes partie se retrouveront le 17 décembre lors d'une audience au tribunal de Montbéliard dans le cadre d'une plainte d'Ophélie Claude-Boxberger pour empoisonnement contre Alain Flaccus.

(Avec AFP)

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