Votation citoyenne : le Parti de gauche appelle à la destitution de François Hollande !

Publié le 07/11/2014 - 09:51
Mis à jour le 07/11/2014 - 09:58

Le Parti de gauche du Doubs organise samedi 8 novembre 2014 une votation citoyenne de 10h à 18h sur la place du 8 septembre. Les citoyen.ne.s seront invités à répondre à la question suivante : « Droit de révoquer les élu.e.s, pour ou contre ? » L’urne se déplacera ensuite dans tous les quartiers de Besançon les 9, 10 et 11 novembre. Objectif : dénoncer les promesses non tenues de François Hollande ainsi que les travers de la cinquième république.

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La Parti de gauche explique que le droit de révoquer a été conçu pendant la Révolution française. Il était destiné aux élus qui tarhissaient leurs mandats et leurs électeurs. Il indique que ce droit existe actuellement dans d'autres pays tels. "Cela revient à réaffirmer que c’est au peuple qu’appartient le pouvoir politique, conformément au principe de souve- raineté populaire. Il est temps de l’appliquer en France !" selon le Parti de Gauche.

"En 2012, François Hollande a été élu président pour 5 ans. Il avait promis de rompre avec Sarkozy en défendant une république exemplaire. Il s’était engagé à combattre la finance qui ruine l’économie française, à renégocier le traité européen qui nous prive de notre liberté, à ne pas toucher à la retraite à 60 ans pour nous permettre de vivre dignement nos dernières années. 

2 ans et demi plus tard, les promesses électorales ont été une nouvelle fois bafouées. François Hollande n’a fait qu’aggraver le chômage et la pauvreté. A l’automne, les député-e-s s’apprêtent à approuver un budget de l’État qui transfère massivement l’argent public vers la finance. En consacrant l’argent de nos impôts au paiement prioritaire de la dette, le Gouvernement sacrifie les biens publics et déprime l’économie. On connaît d’avance le résultat : cela ne mène qu’à l’augmentation du chômage. Se sachant illégitime pour mener cette politique, François Hollande s’abrite derrière la 5e République qui lui permet ces coups de force. 

Car la Constitution de la 5e République donne pratiquement tous les pouvoirs au Président de la République. Une fois élu, celui-ci reste en place jusqu’à l’élection suivante, même quand il fait l’inverse de ce qu’il avait promis ! C’est l’impunité la plus totale puisque le président n’est responsable devant personne et ne peut pas être destitué. Cette habitude d’impunité politique rejaillit d’ailleurs en cascade sur les autres élu-e-s qui ont pris l’habitude de gouverner contre le peuple ou à grande distance de celui-ci. C’est cette impunité qui explique également les comportements d’un Cahuzac qui cache son argent en Suisse, d’un Thevenoud qui ne déclare pas ses revenus, d’un Le Guen qui « oublie » de déclarer 700 000 euros de patrimoine au Parlement, ou d’un Balkany qui cache son patrimoine immobilier dans les Caraïbes. Rien n’est prévu pour destituer tous ces hommes politiques. Conçu pendant la Révolution française, le droit de révoquer les élu-e-s qui trahissaient leurs mandats et leurs électeurs existe aujourd’hui dans d’autres pays (Californie, Vénézuela...).

Cela revient à réaffirmer que c’est au peuple qu’appartient le pouvoir politique, conformément au principe de souveraineté populaire. Il est temps de l’appliquer en France à toutes les échelles de la démocratie : du président de la République au conseiller municipal !"

(Communiqué du Parti de gauche)

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