Le Professeur Humbert fait appel suite à son interdiction d'exercer

Publié le 29/05/2018 - 09:59
Mis à jour le 18/04/2019 - 11:41

Le Professeur Humbert a été suspendu par l’ordre régional des médecins pendant un an dont six mois avec sursis. Ce dernier, faisant appel ce mois de mai 2018, pourra exercer jusqu’à la décision de la chambre disciplinaire de l’ordre national des médecins, selon une information France Bleu. Voici un rappel des faits…

 © Hélène Loget ©
© Hélène Loget ©

Suite à la plainte pour diffamation du CHRU de Besançon annoncée le 24 mars 2017 contre le Professeur Humbert qui avait relevé "des dysfonctionnements", ce dernier s'estimait "victime d'harcèlements" à son tour de la part du CHRU. Philippe Humbert avait été entendu une première fois le 20 mars 2017 par la chambre disciplinaire de l'Ordre régional des Médecins. Elle a juge les plaintes des médecins inscrits au tableau des départements. Elle se compose de Magistrats du Tribunal Administratif. 

Le conseil départemental de l'ordre des médecins du Doubs avait déposé une première plainte suivie de celle de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui avait indiqué la saisie de l’Ordre pour "infractions au code de déontologie médicale". La décision de la chambre disciplinaire de l'ordre national des médecins sera rendue prochainement et peut prendre jusqu'à 18 mois. Pendant ce laps de temps, le Professeur Humbert est libre de poursuivre son activité.

Info +

  • 17 courriers de plaintes d'internes avaient été lus par Chantal Carroger, directrice du CHRU, lors de la conférence de presse du 24 mars 2017.
  • Suite à la plainte pour diffamation annoncée par Chantal Carroger, directrice du CHRU de Besançon, à l'encontre du Professeur Humbert, trois patients et une collègue ont envoyé à maCommune.info des mails de "soutien" à l'ancien chef du service dermatologie.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

humbert

Procès en diffamation contre le professeur Humbert : renvoi ce 26 septembre 2018

L'avocat du Pr Humbert, maître Uzan, a prévenu le tribunal que ses explications pour la défense de son client prendront "un minimum de 3 heures". • Le procès en diffamation intenté par le CHRU de Besançon à l’encontre du professeur Humbert qui devait se dérouler le 11 juillet dernier à Besançon est renvoyé ce mercredi 26 septembre 2018.

Justice : la décision du procès en diffamation contre le professeur Humbert attendue ce mercredi

Le procès en diffamation intenté par le CHRU de Besançon à l’encontre du professeur Humbert se déroulera ce mercredi 11 juillet 2018 à Besançon. Une plainte avait été déposée par l’hôpital le 24 mars 2017. Le Professeur Humbert avait relevé « des dysfonctionnements » et s’était estimé « victime d’harcèlements » à son tour de la part du CHRU.

Philippe Humbert “déplore” que des poursuites soient engagées à son encontre par l’ARS

L’ancien chef du service dermatologie du CHRU de Besançon « déplore » jeudi 23 mars 2017, les poursuites engagées contre sa personne suite à l’annonce mercredi 22 mars du rapport de l’Agence Régionale de la santé sur les précédentes accusations de « manquement aux procédures » sur des patients en Chimiothérapie.

L’absence de plaintes au CHRU de Besançon est “partiellement faux” selon le professeur Humbert

Suite à notre article de ce mardi 21 mars 2017 dans le quel la direction du CHRU de Besançon indique qu’elle n’a reçu « aucune plainte » de patients, le professeur Philippe Humbert réaffirme ce 22 mars que le CHRU de Besançon un « manque de transparence » au niveau de la communication avec les patients en chimiothérapie et précise que l’absence de plaintes est « partiellement faux ».

Justice

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : la série noire de 2009 qui aurait dû alerter…

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, commis avant 2017, aurait-il pu être mis en cause dès 2009 ? La question était au coeur des débats jeudi 2 octobre 2025 devant la cour d'assises, où d'anciens collègues ont raconté leur désarroi face à une série noire de trois arrêts cardiaques inexpliqués.

Prison avec sursis requise contre Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon

Huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi 1er octobre 2025 à l'encontre de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon de 2001 à 2020, et un an avec sursis contre sa collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, jugés pour détournements de fonds publics et prise illégale d'intérêt.  

Le tribunal judiciaire de Vesoul accueillera la Nuit du Droit 2025 le 2 octobre 2025

La Nuit du Droit 2025 se déroulera le 2 octobre, une date choisie pour permettre au plus grand nombre de participer à cet événement. Elle coïncide avec l'anniversaire de la Constitution de la Ve République, célébré le 4 octobre, offrant ainsi une occasion unique de dialoguer avec des professionnels du droit dans une ambiance conviviale.

Procès : un expert confirme l’empoisonnement de Damien Iehlen, première victime imputée à Péchier

"Le seul scénario possible". Un expert a confirmé vendredi 26 septembre 2025 la piste de l'empoisonnement pour la première des 12 victimes retenues par l'accusation au procès de l'anesthésiste Frédéric Péchier, convaincant jusqu'à l'avocat de la défense.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.46
ciel dégagé
le 15/10 à 21h00
Vent
2.12 m/s
Pression
1023 hPa
Humidité
90 %