Au total, deux circonscriptions ont été attribuées à EELV, deux au PCF et huit à LFI. Selon Myriam El Yassah, premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Doubs, cette union s’est faite dans "l’intérêt général" : "La NUPES est une démarche historique, car en moins de quinze jours, les forces de Gauche ont réussi à trouver un compromis pour présenter des candidatures uniques sur chaque circonscription. Dans le Doubs, l’accord national permet à cinq binômes d’incarner un renouvellement. C’est donc un espoir pour les Doubiens de rentrer au parlement et d’être force d’opposition face à la politique libérale menée par Emmanuel Macron".
Pour Anne Vignot, la maire de Besançon, le constat est clair : "Il faut que nous soyons là, en union. Les projets doivent être axés sur la problématique de l’humain et de l’écologie. Il faut que le parlement soit fort dans ces domaines (social, écologique et démocratique). L’union marque un virage nécessaire".
Doubs
Circonscription 1 :
Séverine Vézies, 48 ans, cheffe de file de la France Insoumise pour la région Bourgogne-Franche-Comté et professeur de droit et gestion.
Suppléant : Sami Fhima
"Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une élection nationale avec un enjeu national. Ce rassemblement ce n’est pas uniquement une distribution de circonscription, mais aussi un accord stratégique et programmatique. Nous allons ensemble pour gouverner et poser une alternative face à l’extrême centre macroniste".
Circonscription 2
Stéphane Ravacley, 53 ans, boulanger, candidat investi par EELV
Suppléante : Nabia Hakkar-Boyer
"J’ai appelé à l’union des Gauches bien avant la présidentielle. Je suis donc très content que tout le monde se positionne ainsi".
Circonscription 3
Virginie Dayet, 39 ans, ouvrière et maire de Randevillers, candidate investie par le PCF
Suppléant : Matthieu Guinebert
"Je suis ravie de porter le rassemblement des Gauches pour que « la » Gauche puisse être active au sein du parlement. Il faut que nous changions les choses".
Circonscription 4
Brigitte Cottier, 63 ans, retraitée de l’enseignement, investie par LFI
Suppléant : Christian Millet
"Je suis engagée pour porter la voix de tous les salariés. On ne peut pas accepter les marges et l’annonce des 66 millions de M. Tavares en sachant que les salariés de production gagnent 1.400 euros par mois en ayant 20 ans d’ancienneté. Je veux aussi que l’on commence à travailler pour le climat".
Circonscription 5
Martine Ludi, 70 ans, retraitée (ingénieure chimiste)
Suppléante : Pascale Morer
"Ce qui est important, c’est la bifurcation écologique ainsi que les problèmes de la ruralité. Étant en zone frontalière, nous pensons qu’il est important pour les gens qui ne travaillent pas en Suisse que les salaires soient augmentés".