"Nous ne sommes pas payés comme il se devrait", explique Jean-Christophe Chauvet, ambulancier et délégué syndical CGT Jussieu secours Besançon. "Nous sommes souvent en retard et la colère des patients est fréquente, pourtant nous n'y pouvons rien, cela ne dépend pas de nous", tient à souligner le délégué syndical.
Les conditions dénoncées concernent principalement les ambulanciers de Jussieu Besançon mais également "les véhicules de transport sanitaire terrestre comme ceux destinés aux consultations, aux sorties d'hôpitaux, aux transports en urgence, le taxi VSL", explique l'ambulancier.
Ce qu’ils dénoncent :
- "Être payé(e) 90 % de son temps de travail le jour et seulement 75 % la nuit : pour un temps plein !
- Effectuer 42 h/semaine sans compensation
- Ne pas savoir avant 19 h à quelle heure ils-elles travaillent le lendemain" (20h le dimanche pour la reprise du lundi)
- Prime dérisoire les dimanches et jours fériés : 8€03 !
- Pause repas aléatoire
- Pas d’amplitude horaire (de toute façon, elle ne serait pas respectée)
- Ne pas pouvoir respecter les rendez-vous des patients et créer des incompréhensions au sein de nos équipes
- Lissage des heures supplémentaires sur deux semaines"