L'exécutif choisit d'abandonner l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Publié le 17/01/2018 - 15:22
Mis à jour le 17/01/2018 - 17:22

Après six mois de médiation et une ultime consultation, l’exécutif a choisi d’abandonner le projet controversé d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ce mercredi 17 janvier 2018, malgré des décisions de justice et un référendum local favorables.

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Matignon a informé des élus locaux, peu avant une déclaration du Premier ministre Édouard Philippe à la sortie du Conseil des ministres à l’Élysée. "C'est officiel. C'est abandonné", a déclaré à l'AFP Philippe Grosvalet, président du syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest et président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Prévenu par un conseiller de Matignon, il a fustigé "un véritable reniement" et "une très très mauvaise décision du président de la République". L'alternative devrait être d'aménager l'actuel aéroport Nantes-Atlantique, comme l'envisageaient des médiateurs dans leur rapport remis le 13 décembre.

Né dans les années 60, relancé en 2000, attribué à Vinci par appel d'offres en 2010, l'aéroport "du Grand Ouest" a traversé un demi-siècle pour finalement devenir le symbole des atermoiements du quinquennat Hollande et le conflit environnemental le plus emblématique du pays.

Malgré les multiples rejets des recours en justice des anti-aéroport, le soutien au projet d'une majorité des élus de Bretagne et des Pays-de-la-Loire, et un référendum consultatif local favorable (55,17%) en Loire-Atlantique en juin 2016, l'exécutif a préféré lâcher "NDDL".

Le site, choisi en 1970 pour accueillir un nouvel aéroport du Grand Ouest, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes et à environ 80 km au sud de Rennes, est principalement constitué de zones agricoles encore majoritairement cultivées et en faible partie de milieux forestiers.

Édouard Philippe, qui a rencontré plus de 100 élus de l'Ouest depuis début janvier et s'est rendu discrètement samedi à la mairie de Notre-Dame-des-Landes, avait reconnu mardi, devant les députés LREM, la difficulté de trancher. "Quelle que soit la réponse, elle sera mauvaise" car elle fera des mécontents, a-t-il admis.

Malgré l'abandon, l'exécutif s'est engagé à évacuer la ZAD.

(Source AFP)

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