"La logistique urbaine est l’art d’acheminer dans les meilleures conditions, les flux de marchandises qui entrent, sortent et circulent dans la ville", est-il précisé sur le site du ministère de l’Écologie.
La logistique urbaine englobe donc l’ensemble des activités liées au transport de marchandises :
- La gestion des livraisons et expéditions pour les entreprises commerciales, industrielles ou de service,
- Les déplacements liés aux achats des particuliers, qu’ils soient effectués par eux-mêmes ou par livraison,
- Les flux nécessaires à la gestion des territoires, tels que la collecte des déchets, les services postaux, les travaux publics, etc.
Qu’est-ce que ça change ?
La charte de logistique urbaine durable (signée par GBM et 22 entreprises) permettra à l’avenir de repenser les modalités de livraisons. À travers cette charte, plusieurs enjeux entrent en compte pour le Grand Besançon Métropole :
- Faire évoluer les organisations sans pénaliser l’activité économique
- Accompagner la transition vers des modèles à la fois plus vertueux et plus performants
- Améliorer les conditions de travail de la filière
- Résorber les conflits d’usage sur l’espace public
- Trouver le foncier disponible pour répondre aux nouveaux besoins de la logistique et à l’émergence de nouvelles pratiques
- Mieux encadrer les flux de marchandises dans tout le territoire
- Accompagner l’évolution des pratiques logistiques en zones denses en particulier sur le cœur de ville
- Optimiser les déplacements pour réduire le trafic routier
- Favoriser les véhicules les moins polluants pour la qualité de l’air et les nuisances sonores
Les 22 entreprises signataires s’engagent de leur côté à :
- Coordonner leurs actions et à œuvrer pour le développement d’une logistique urbaine durable sur le territoire.
- À mettre en œuvre les conditions favorables, les actions concrètes et mesurables qui permettront de répondre aux enjeux cités.
"Il est aujourd’hui admis de tous qu’il est indispensable d’optimiser l’organisation des flux et de répondre aux besoins du tissu économique local", précise GBM qui souhaite "développer des solutions pragmatiques et pérennes".