Depuis la forte mobilisation le 10 octobre 2017, aucune revendication n'a été honorée par le gouvernement selon les syndicats : "plus les semaines passent, plus il se confirme que le président de la République et le gouvernement demeurent sourds aux légitimes revendications portées par les agents à l'occasion de cette mobilisation", est-il indiqué dans un communiqué, "Le gel de la valeur du point est maintenu, le jour de carence rétabli, l’injuste hausse de la CSG mal compensée, les coupes budgétaires et les suppressions d’emplois confirmées."
Le CAP 22, "une opération pour habiller de profondes remises en cause des missions publiques"
L'intersyndicale craint également que CAP 22 (Comité Action Publique 2022 lancé par le Premier ministre pour "moderniser" l'action publique) ne s'avère être qu'une "opération visant à habiller de profondes remises en cause des missions publiques, ce que confirment les annonces inacceptables faites le 1er février qui, si elles sont appliquées, constitueraient à la fois une menace grave contre le Statut général et tous les agents", selon les syndicats.
Les revendications :
- Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
- L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
- Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
- Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;
- L’abrogation du jour de carence ;
- La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.