"L'unanimité scientifique n'a jamais été au rendez-vous. Et parfois, les faits du lendemain viennent contrecarrer les certitudes de la veille. Certains nous disaient : +En février, vous allez prendre le mur+. On ne s'est pas pris le mur (...) On a pris des mesures proportionnées à la situation."
Concernant les établissements scolaires, le chef de l'Etat répète que "la fermeture complète des écoles ne saurait être un tabou, mais elle doit demeurer un dernier recours et une mesure limitée au maximum dans le temps."
M. Macron "assume totalement" par ailleurs la stratégie française de déployer le vaccin par catégories d'âge, alors que la vaccination a été ouverte au plus de 70 ans samedi.
Alors que la France aura "de plus en plus de doses", Emmanuel Macron mise sur "des mégacentres " pour remplir les objectifs de l'exécutif: dix millions de Français vaccinés mi-avril, 20 millions mi-mai, 30 millions mi-juin. Il assure être en mesure de tenir son engagement de "proposer un vaccin à tous les adultes qui le souhaitent avant la fin de l'été".
Le chef de l'État se dit ainsi persuadé que "dans quelques semaines, on aura totalement rattrapé les Britanniques". Engagé depuis décembre dans une campagne massive de vaccination, le Royaume-Uni a administré près de 30 millions de premières doses de vaccin, contre 7,5 millions à la France. Mais l'écart est nettement moins grand s'agissant du nombre de personnes ayant déjà reçu leur seconde injection.
"Nous, Européens, aurons livré à la mi-juillet l'équivalent de 300 millions de doses" et "pour la fin 2021, nous atteindrons une capacité de production annuelle de deux à trois milliards de doses", dit encore le chef de l'Etat, indiquant que "52 usines européennes seront mobilisées" par ce programme.
(Avec AFP)