"L’épreuve pour les éleveurs est infiniment douloureuse. L’effroi est patent et il est compréhensible. Comme dans le Charolais, cette souffrance des éleveurs est à la fois humaine et économique. Et il s’agit d’un défi pour tout notre territoire.
Nos conditions d’élevage, que ce soit dans le Charolais, dans le Haut-Doubs ou dans le Haut-Jura, présentent des spécificités que le plan loup, destiné à protéger les troupeaux, en vigueur dans toute la France, ne reconnaît pas. Il faut donc faire évoluer la loi. Je sais que l’Etat s’y attèle, notamment à travers le travail mené par le préfet coordonnateur Jean-Paul Celet. Il faudra que la loi s’adapte aux territoires qui ne peuvent, actuellement, être protégés.
En attendant, je souhaite que s’exprime la nécessaire solidarité de notre territoire à l’égard de ses éleveurs. C’est la raison pour laquelle j’en appelle à la constitution d’un espace de dialogue interdépartemental autour des agriculteurs touchés, en y associant l’Etat, la Région, les Départements et les mairies concernés par les dégâts qui ont eu lieu."
(Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté)