Peillon dénonce les "erreurs" commises pendant le quinquennat

Publié le 12/01/2017 - 15:22
Mis à jour le 13/01/2017 - 08:46

L’ancien ministre de l’Éducation Vincent Peillon dénonce ce jeudi 12 janvier 2017 dans Libération les « erreurs » commises selon lui durant le quinquennat, sur la gouvernance, les valeurs et le pacte de responsabilité.

 ©
©

avant le débat…

"On a trois difficultés. La première est celle de la sincérité démocratique de ce qu'est la gauche. C'est-à-dire que, lorsque des gens votent pour vous aux élections, vous n'avez pas à les éliminer derrière. L'erreur va peser sur tout le quinquennat", accuse M. Peillon.

Pour l'ancien ministre, qui a quitté le gouvernement en avril 2014, le problème date des "législatives" de 2012, et "le poison du sectarisme n'a fait que se développer au cours du quinquennat".

"Au bout de deux ans, on s'est retrouvé avec le soutien d'à peine la moitié du PS. Puis, quand Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont partis, avec encore moins (...) Dès lors, avec une base politique aussi faible, vous êtes obligés d'avoir une pratique politique qui mène au 49-3".

Pour le candidat à la primaire du PS et de ses alliés, le deuxième point problématique "est la question des valeurs". Outre la question de la déchéance de nationalité, le "quinquennat a commencé avec la polémique sur les Roms, et a fini avec celle sur le burkini. Moi je pense que nous sommes une majorité, au-delà de nos sensibilités, pour dire : « Non, franchement non »".

Enfin, M. Peillon regrette que la politique de l'offre, qui a coûté 40 milliards "entre le CICE et le pacte de responsabilité", ait été menée "sans aucune contrepartie". "C'est une erreur que nous payons, parce qu'on a le sentiment que François Hollande a cru qu'il y aurait cette contrepartie spontanée, naturelle. On voit bien que son quinquennat a été dans le fond abîmé, profondément, par cette erreur de politique économique au début".

M. Peillon se dit favorable, s'il est élu, à la conclusion d'un "contrat de gouvernement" avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. "Je veux qu'on définisse un contrat de gouvernement et qu'on dise aux gens : "dès lors que vous nous soutenez, parce que nous nous sommes mis d'accord, nous nous tiendrons à ce que nous avons dit". "On a pu rassembler de Jean-Pierre Chevènement à Jacques Delors à une époque. On n'aurait pas gagné si on ne l'avait pas fait en 1981", souligne M. Peillon, qui se dépeint par ailleurs comme le seul candidat à même de rassembler son parti.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

primaires citoyennes 2017

Hamon à 56,7 % en Franche-Comté

Un peu plus de 30.000 Francs-Comtois se sont déplacés pour le second tour des Primaires Citoyennes ce dimanche 29 janvier 2017. Benoit Hamon arrive en tête des suffrages avec 56,7% et près de 17.100 voix.

Nicolas Bodin (PS) : “On a le candidat plus à gauche et le candidat le plus à droite pour le second tour”

Le premier tour des Primaires citoyennes s’est déroulé ce dimanche 22 janvier 2017. Même si les résultats définitifs dans le Doubs ne sont pas encore tombés à 22 heures, pour Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, « le centre de gravité du Parti socialiste est presque inexistant ».

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.11
couvert
le 27/07 à 06h00
Vent
0.71 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
94 %