Peines avec sursis pour les cambrioleurs du maire de Besançon

Publié le 14/09/2012 - 20:53
Mis à jour le 14/09/2012 - 20:58

Les deux jeunes hommes qui avaient cambriolé la maison du maire de Besançon « sans le savoir », le lendemain de Noël, étaient présentés aux juges du tribunal correctionnel de Besançon ce vendredi. Ils ont été condamnés à des peines de prison avec sursis.

Délit

Les deux jeunes hommes, accompagnés de trois mineurs, étaient entrés dans la maison du maire Jean-Louis Fousseret en cassant une fenêtre, le 26 décembre 2011. Alors qu’ils pensaient la demeure vide, ils s’étaient trouvés nez-à-nez avec le petit fils du premier édile.Ils avaient intimé au garçon de ne pas les regarder et avaient raflé une tablette numérique, un appareil photo et les clés de la voiture avec laquelle ils s’étaient enfuis.

Mais le conducteur avait « planté » la voiture quelques mètres plus loin. La petit bande avait alors pris la poudre d'escampette, laissant le véhicule avec foison d’empreintes et oubliant un téléphone. Du pain béni pour les enquêteurs de la police qui ont facilement remonté leur piste.« On a pas eu de chance, on ne savait pas que c'était la maison du maire », ont-il déclaré à la barre du tribunal.

La substitut du procureur, Mme Skrobala, a requis 5 mois de prison avec sursis contre le duo. Finalement le tribunal les a condamnés à des peines de 6 mois avec sursis mise à l'épreuve ou de Tig. Un de leurs amis receleur a lui écopé de 4 mois de prison avec sursis. Ils devront en outre payer le montant des dégâts soit 3 300 euros. 

Les trois mineurs mis en cause dans ce cambriolage seront jugés ultérieurement par le tribunal pour enfants.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Le MRAP de Besançon dénonce des actes racistes commis à Dole ce dimanche

Ce mercredi 22 mai 2024, le comité local du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) de Besançon a tenu à apporter son soutien aux deux personnes qui ont arraché une banderole et deux pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ''Violeurs étrangers dehors !'', durant une manifestations à Dole le dimanche 20 mai dernier.

Némésis : “Le racisme n’est pas une opinion mais un délit” rappelle le Parti communiste du Doubs

Suite à une nouvelle intrusion du groupe extrême-droite Némésis, dans un événement "familial et festif" dimanche dernier à Dole, le parti communiste du Doubs a annoncé tenir une conférence de presse ce mardi 21 mai 2024 pour "interpeller toutes les forces républicaines du territoire afin qu'elles se mobilisent pour le respect des lois et pour mettre en œuvre des mesures contre les appels à la haine".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.21
couvert
le 23/05 à 6h00
Vent
1.41 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
97 %