Cette annonce intervient juste après un communiqué dans lequel la préfecture du Doubs demandait le retrait de ce texte, entaché selon elle "de multiples illégalités".
Dans la soirée, Mme Vignot a annoncé qu'elle suspendait son arrêté "dans un esprit de collaboration républicaine (...), pour permettre l'ouverture d'un débat" et "trouver une solution pérenne pour l'ensemble des collectivités touchées par ce trafic routier".
L'élue écologiste dit également espérer "que les discussions avec l'Etat permettront rapidement de trouver une solution pour les habitants de notre ville et de notre territoire".
"Le débat ouvert par la prise de l'arrêté municipal (...) confirme la nécessité de travailler à la régulation du transit, notamment international, sur notre territoire", a insisté Mme Vignot qui s'est réjouie de l'ouverture prochaine de discussions sur le sujet.
Les transporteurs régionaux s'étaient émus de cet arrêté et avaient interpellé la maire EELV de Besançon en dénonçant "l'ambiguïté" de la rédaction de l'arrêté et en demandant à être consultés. "Cette RN concerne la compétence de l'État et c'est de ce côté que le message est envoyé" a admis l'édile ce mardi. "C'est pour cela que cela s'est fait par arrêté et dans cette forme-là (…) j'espère que nous pourrons aborder avec tous les acteurs, y compris les transporteurs, la problématique liée au transit international, c'est bien de cela dont il est question… " a-t-elle réitérée.