Une pétition lancée pour "interdire les animaux en boîte de nuit"...

Publié le 22/11/2016 - 10:01
Mis à jour le 22/11/2016 - 10:01

La présence d’un serpent, d’un perroquet et surtout d’un ours muselé samedi 19 novembre au soir dans une discothèque d’Ille-et-Vilaine suscite une vive polémique sur les réseaux sociaux, où une pétition pour « interdire les animaux en boîte de nuit » a recueilli des milliers de signatures.

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Insolite

Samedi soir, c'était Soirée Cirque à la Scala de Guipry-Messac, une discothèque située à une quarantaine de kilomètres au sud de Rennes. Si
l'événement n'est pas nouveau - la Scala organise ce type de soirée chaque année depuis 2011 -, cette fois, les fêtards ont diversement apprécié la présence d'animaux sur le site.

De nombreux messages d'insultes ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, criant à la maltraitance animale, tandis qu'une pétition déposée sur
le site Change.org recueillait ce mardi à 9 heures plus de 7.000 soutiens, un chiffre qui gonflait de minute en minute. "Les animaux ont le droit au respect, alors arrêtons les frais et interdisons aux boîtes de nuit d'utiliser les animaux pour pouvoir faire du chiffre", pouvait-on y lire.

"A aucun moment, ces animaux n'ont été dans les clubs avec la foule et la musique"

Face à ce déferlement de réactions, Alain Fournier, le directeur de la discothèque, également propriétaire d'un établissement à Laval, a publié lundi
soir une vidéo sur Internet pour s'excuser de l'émoi qu'a pu provoquer "la photographie d'un ours muselé sortie du contexte de la soirée". Etaient effectivement "présents un serpent, un perroquet, un ours", reconnaît le responsable dans cette vidéo mais, tient-il à préciser, "cet ours
est né en captivité, n'a pas été prélevé à son habitat naturel" et était encadré de dresseurs professionnels.

Par ailleurs, ajoute-t-il, "l'ours, le perroquet et le serpent ont été présentés à l'accueil de nos établissements" et, "à aucun moment, ces animaux
n'ont été dans les clubs avec la foule et la musique, ils ont été totalement respectés (...) comme dans un cirque avec des spectateurs". "Il nous faut savoir entendre et prendre en compte ce qui a pu choquer", conclut-il cependant, annonçant qu'il y aura "d'autres soirées cirques (...) mais il n'y aura plus d'animaux présentés à l'entrée".

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