Afin de lancer ce fonds de dotations, il a été nécessaire de rassembler des sponsors à hauteur de 15.000 euros. Le CHU a pu s’entourer de trois partenaires : Olivier Estèves, président - directeur général de la société Abéo, de David Atechian, délégué général de la Fondation Crédit Agricole Franche-Comté et de Fanny Chauvin, directrice de Micronora.
"Ce sont des projets qui accompagnent les initiatives des professionnels de l’hôpital à forte valeur ajoutée que le CHU lui-même n’aurait pas financé", explique Thierry Gamond-Rius, président du fonds Phisalix et directeur général du CHU de Besançon.
Ce fonds de dotations fait suite à un appel interne au CHU lancé en mai 2024 invitant les personnels de l’établissement à présenter un projet. 25 projets ont été reçus et 11 ont été sélectionnés.
"Les projets devaient s’inscrire dans trois axes : faire avancer la recherche et l’innovation, améliorer l’accueil et la prise en charge des patients et de leurs proches et améliorer l’environnement de travail des équipes", précise le directeur de l’hôpital.
Des projets allant de 1.100 € à 335.000 €
Le fonds phisalix recherche 583.600 € pour la totalité des 11 projets. Zoom sur quelques-uns d’entre eux :
Un débitmètre de flux en chirurgie et transplantation hépatique
Le plus onéreux concerne l’achat d’une machine permettant l’accès au débitmètre de flux en chirurgie hépatique, pancréatique et transplantation hépatique. Porté par le docteur Pauline Georges, ce projet vise également à mieux sécuriser les greffons. "La transplantation hépatique demeure le seul traitement de l’insuffisance hépatique au stade terminal", nous est-il précisé.
- Coût : 305.000 €
Un jardin thérapeutique et sensoriel en soins palliatifs.
Autre projet qui a été présenté lors de la conférence de presse : la création d’un jardin thérapeutique et sensoriel en soins palliatifs. Ce dernier consisterait à transformer l’une des terrasses du CHU en créant des espaces extérieurs de verdure "pour les personnes en fin de vie qui ne peuvent plus quitter l’hôpital", précise Laëtitia Baade, cadre supérieure du pôle autonomie handicap du CHU de Besançon.
- Coût : 155.000 €
"Lumière sur" les femmes, les femmes enceintes et la naissance : une série de vidéos sur les parcours de soins en gynécologie et à la maternité
Ce projet consiste à créer des capsules vidéos permettant de mieux expliquer les parcours des femmes atteintes de cancers gynécologiques "de la première prise de rendez-vous aux détails des autres étapes", précise Stéphanie Paris, coordinatrice en maïeutique du pôle mère-femme.
- Coût : 32.700 €
Diminuer le stress et la douleur grâce à la réalité virtuelle
Cette technique permet de diminuer le stress et la douleur lorsqu’il s’agit de prélèvements fœtaux. Ce projet implique également de former les sages-femmes à cette méthode notamment à l’hypnose. Elle concernerait environ 10 couples par an.
- Coût : 8.000 €
Un salon des anges
Le CHU aimerait créer un espace dédié à l’accueil des nouveau-nés décédés. Ce lieu devra "être propice au recueillement pour les familles endeuillées", nous précise-t-on.
- Coût : 10.000 €
Comment fonctionne la plateforme de dons ?
Il suffit de se rendre sur le site internet www.fonds-phisalix.fr
Pour celles et ceux qui aimeraient participer, deux options sont possibles :
- Soit donner à la plateforme Phisalix et le don sera attribué par le conseil d’administration à l’un des projets
- Soit donner directement à un projet qui vous tient à cœur.
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